Tchad : formation sur la certification et la surveillance des problèmes de sécurité aéronautique

Le directeur général de l’Autorité de l’Aviation Civile (ADAC), Mahamat Awaré Neissa a présidé l’ouverture de la formation sur, la supervision des organisations de gestion du maintien de la navigabilité (CAMO), le 06 novembre.

Une formation organisée par l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (EASA), à travers le Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionale et nationale en Afrique centrale (PAGIRN).

En ouvrant les travaux, Mahamat Awaré Neissa a souligné que « les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ainsi que l’Etat du Sao-Tomé et Principe sont engagés depuis quelques années à l’uniformisation de leur système règlementaire de l’Aviation civile », dans plusieurs domaines. Le DG de l’ADAC s’est donc réjoui du fait que cette rencontre de N’Djaména participe de cette volonté des chefs de cette zone à œuvrer pour l’uniformisation de ce système qui favorise une intégration.

Il a encouragé les participants à être assidus durant cette formation afin « d’acquérir des connaissances, des aptitudes et des attitudes nécessaires à la supervision de l’organisation CAMO, qui est un concept nouveau dans notre sous-région ».

Bon à savoir, « la date d’applicabilité de toute cette documentation finalisée […] est le 1er janvier 2024, faisant suite au basculement au système règlementaire communautaire prévu le 31 décembre 2023 », annonce  Mahamat Awaré Neissa, qui a tenu à cet effet à remercier tous les organisateurs et formateurs à savoir du Bureau Véritas, l’EASA et le directeur général de l’ASSA-AC pour leur apport décisif à cette formation à laquelle plusieurs agents de l’ADAC prennent part.

Source : ministère de l’Aviation

Tchad : le nouveau directeur général de l’ADAC est entré en fonction

Nommé par décret N°1749/PCMT/PMT/MACMN/2022 du 15 juin 2022, le nouveau directeur de l’Autorité de l’aviation civile, Brahim Guihini Dadi a pris fonction le jeudi 16 juin 2022.

La cérémonie de passation de service dans la grande salle de réunion de l’institution, en présence du président du Conseil d’administration.

Dans son allocution, le nouveau directeur de l’ADAC, et ancien de la maison a laissé entendre qu’il connait les lieux. Il entend travailler durement pour offrir une meilleure visibilité à la structure.

Quant au DG sortant, après avoir félicité l’entrant pour sa nomination, a présenté son rapport en faisant ressortir les missions et activités réalisées, les moyens mis en œuvre et les difficultés rencontrées pendant son passage. Il a terminé ses propos en témoignant sa gratitude au Président du conseil militaire de transition et en lui réaffirmant son entière disponibilité.

L’Inspecteur général, Akouya Tchalet a remercié le DG sortant pour le travail abattu et a félicité le DG entrant pour sa nomination tout en lui souhaitant courage et abnégation dans l’accomplissement de la nouvelle mission. C’est ce dernier qui a supervisé la cérémonie.

Covid19 : le Tchad ferme ses aéroports

L’autorité de l’aviation civile (ADAC) du Tchad a annoncé la fermeture à compter du mercredi 18 mars 2020, des aéroports tchadiens.

Ce mercredi 18 mars, au Tchad, les aéroports sont fermés. L’ADAC dans une note a d’ailleurs fait une annonce dans une note. Le gouvernement tchadien avait annoncé lundi dernier que les aéroports seraient fermés à toutes les compagnies aériennes, à l’exception des cargos, pour une période de deux semaines à compter de jeudi, selon un communiqué signé par le Secrétaire général à la présidence tchadienne, Kalzeubé Payimi Deubet, qui préside la Cellule de veille et de sécurité sanitaire. Mesure qui a immédiatement pris effet.

Si aucun cas de coronavirus n’a été signalé au Tchad pour le moment, la pandémie est déjà à ses portes, notamment dans certains pays voisins, dont le Cameroun et le Nigeria.

« Il faut, par tous les moyens, faire obstruction à ce virus qui, à ce jour, n’a pas encore franchi les frontières tchadiennes et s’il parvenait à infiltrer, le circonscrire et arrêter sa propagation », a déclaré mercredi le président tchadien, Idriss Déby Itno, au cours de la traditionnelle réunion mensuelle sur la santé, consacrée cette fois exclusivement au coronavirus.

Tchad : des mesures prises pour réduire les prix des billets d’avions

Le 25 novembre 2019, le chef de l’Etat Idriss Déby a annoncé des mesures visant à réduire les prix des billets d’avions, via la réduction substantielle des taxes imposées aux avions.

« Le taux en vigueur n’est pas de nature à faire de l’avion le premier choix des tchadiens comme moyen de transport », a reconnu le chef de l’Etat. Dix jours plus tard, au mois de décembre 2019, ces mesures se sont concrétisées dans deux décrets. Au moins 11 redevances sont mentionnées. Par ailleurs, la loi de finances portant budget pour 2020 a exonéré totalement de la TVA l’avitaillement des aéronefs, peu importe la destination.

Un premier décret n° 2029 institue certaines redevances aéronautiques au Tchad. En effet, les prestations fournies aux exploitants d’aéronefs et autres usagers du transport aérien donnent lieu à une rémunération sous forme de redevance aéronautique affectées au profit de l’Autorité de l’aviation civile (ADAC).

Ainsi, il a été institué sur les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique, de redevances dues par tout passager muni d’un billet de passage à bord d’un aéronef exploité à des fins commerciales au départ des aérodromes du Tchad.

Le montant de la redevance de développement aéronautique est fixée à 12 000 FCFA pour les vols internationaux et 10 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Le montant de la redevance passager est de 17 000 FCFA pour les vols internationaux, 15 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC et de 2 400 FCFA pour les vols réguliers domestiques.

Le montant de la redevance d’embarquement est fixé à 7 500 FCFA pour les vols internationaux et à 5 000 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Le montant de la redevance sureté est fixé à 10 000 FCFA pour les vols internationaux et à 7 500 FCFA pour les vols à destination des Etats membres de la CEMAC.

Pour les vols domestiques privés, non réguliers ou charters, les redevances au titre des prestations fournies aux passagers et des services rendus aux exploitants d’aéronefs sont fixés par un arrêté conjoint du ministre en charge de l’aviation civile et de celui en charge des finances.

D’autres redevances et frais sont fixés comme suit : la redevance au titre du traitement de frais aérien est fixée à 5 FCFA/kg pour les importations et à 3 FCFA/kg pour les exportations.

Les redevances d’atterrissage dues par le transporteur sont fixées comme suit :

Que ce soit pour les atterrissages nationaux et internationaux, les nouveaux taux sont fixés en fonction du tonnage de l’avion :

Pour une masse inférieure ou égale à 75 tonnes, le prix est de 2295 FCFA/tonne.

Pour une masse comprise entre 25 tonnes et inférieure ou égale à 75 tonnes, le prix est de 4559 FCFA/tonne.

Pour une masse comprise entre 75 tonnes et inférieure ou égale à 150 tonnes, le prix est de 6420 FCFA/tonne.

Pour une masse supérieure à 150 tonnes, le prix est de 5996 FCFA/tonne.

La redevance de stationnement est fixée à 100 FCFA/tonne/heure.

Les redevances de survol, de balisage, dues par les exploitants d’aéronefs sont fixées par le Comité des ministres en charge de l’aviation civile des Etats membres de l’ASECNA.

Les redevances pour services rendus par l’ADAC, notamment au titre des études des dossiers, des audits, des inspections techniques dans le cadre de la délivrance des autorisations requises pour l’exercice des activités dans les domaines de l’Aviation civile conformément aux prescriptions de l’organisation de l’Aviation civile sont dues par les exploitants et personnels aéronautiques bénéficiaires de ces services. Les tarifs sont fixés par arrêté.

Les redevances extra-aéronautiques peuvent être instituées par le gestionnaire d’aéroport pour la rémunération de la mise à disposition à des fins commerciales, des surfaces ou locaux situés dans l’emprise aéroportuaire concernée, à condition que ces redevances accessoires ne soient pas déjà prises en compte dans le calcul des redevances prévues par le décret.

Le second décret n° 2030 fixe les frais d’assistance au sol des avions.

Masse maximale au décollage Catégories Tarif
Inférieure à 8 tonnes 1 100 000
Entre 8 et 10 tonnes 2 150 000
Entre 10 et 15 tonnes 3 250 000
Entre 15 et 20 tonnes 4 400 000
Entre 20 et 30 tonnes 5 650 000
Entre 30 et 40 tonnes 6 750 000
Entre 40 et 50 tonnes 7 900 000
Entre 50 et 65 tonnes 8 1 050 000
Entre 65 et 80 tonnes 9 1 500 000
Entre 80 et 95 tonnes 10 1 500 000
Entre 95 et 110 tonnes 11 1 600 000
Entre 110 et 135 tonnes 12 1 850 000
Entre 135 et 160 tonnes 13 2 000 000
Entre 160 et 195 tonnes 14 2 250 000
Entre 195 et 220 tonnes 15 3 000 000
Entre 220 et 250 tonnes 16 3 520 000

 

Les frais de manipulation de fret sont fixés à 75 FCFA/kg, 45 FCFA/kg, 25 FCFA/kg, respectivement pour les vols internationaux, régionaux et locaux.