Tchad : le ministre des Finances inspecte les projets appuyés par l’Etat

Le ministre des Finances et du Budget Tahir Hamid Nguilin, a commencé, le 28 août 2021, le suivi des projets financés par les banques garantis par le fonds de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes.

En novembre 2020, pour lutter contre le chômage, l’Etat a mis en place un fonds de garanti pour accompagner les banques à fournir des produits et des financements, aux jeunes et aux femmes porteurs de projets d’entreprenariat. Pour s’assurer de l’implémentation réelle, le ministre des Finances a décidé de se rendre sur le site des différents bénéficiaires du projet.

Pour cette première visite, Tahir Hamid Nguillin s’est rendu sur le site du projet production d’huile d’arachide, d’une Startups de vente à terme des équipements solaires et celui de fabrication des matériels agricoles.

Après avoir bénéficié du le fonds de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, le porteur de projet sur la production d’huile d’arachide, a multiplié fois trois sa production. Il produit désormais 5000 litres d’huile par jour. Le nombre d’employés a également augmenté. La structure est de 10 à 29 employés se réjouit le ministre.

Le membre du gouvernement a également été émerveillé par la startup qui présente les kits solaires et le projet sur la fabrication des matériels agricoles, dont un petit tracteur.

Ce projet est appuyé à 70% par l’Etat tchadien. Concrètement, c’est un projet par lequel, l’Etat donne des crédits à certaines banques, afin que celles-ci financent les projets des jeunes et des femmes. La sélection des projets se poursuit, assure le ministre.

Tchad : Hissène Habré finalement inhumé au Sénégal

L’ancien président tchadien reposera finalement au cimetière musulman de Dakar. Deux jours après son décès de la Covid-19 à l’âge de 79 ans, Hissène Habré sera enterré ce jeudi 26 août à Yoff, dans la capitale sénégalaise.

La polémique demeure toujours mais le corps de Hissène Habré va reposer au cimetière musulman Dakar dans la commune de Yoff. Le gouvernement tchadien ne s’est pas opposé à son rapatriement, mais l’une de ses veuves, Fatimé Raymonne Habré, a indiqué que son époux sera enterré « en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

La levée du corps d’Hissène Habré est d’abord prévue en début d’après-midi à la mosquée omarienne de Dakar, distante de quelques kilomètres du cimetière de Yoff où repose également l’ex-président camerounais Ahmadou Ahidjo depuis 1989 et son épouse Germaine Ahidjo décédée en avril dernier.

Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 avant d’être renversé par son ex-lieutenant Idriss Déby Itno. Pendant plus de deux décennies, l’ancien chef de guerre va mener une vie calme et paisible à Ouakam, une zone résidentielle à l’ouest de la capitale sénégalaise. Mais en mai 2016, son exil se transforme en cauchemar après son jugement et sa condamnation à perpétuité par les Chambres Africaines Extraordinaires de l’Union Africaine (UA) pour crimes contre l’humanité durant son règne. Un verdict confirmé en appel par la chambre d’assises présidée par le magistrat malien Wafi Ougadèye le 27 avril 2017

Jusqu’à son décès, Hissène Habré purgeait sa peine à la prison du Cap Manuel de Dakar. Il avait bénéficié le 7 mars 2020 d’une assignation en résidence surveillée pour une durée de 60 jours à cause de la pandémie du coronavirus.

Cette mesure du ministère sénégalais de la Justice visait à le protéger du coronavirus qui l’emportera finalement. Son épouse et des organisations de droits de l’homme continuaient de plaider pour sa remise en liberté vu sa santé chancelante et son âge avancé particulièrement vulnérable.

Dans la presse locale, le ministre de la Justice Me Malick Sall a affirmé en revanche que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison mais « au niveau de la clinique » où il a été interné. Du reste, « le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », a-t-il ajouté.

Ayant mené une « vie à Sahel ouvert », ce « farouche combattant emporté par le Covid-19 n’en a pas fini outre-mesure avec les batailles d’après Le Quotidien. « L’indemnisation de ses victimes » demeure « l’autre combat » qu’il laisse derrière lui, souligne le journal. Il devait verser un montant de plus de 82 milliards FCFA aux 7396 victimes officiellement recensées.

En outre, le Sénégalais Assane Dioma Ndiaye, un des avocats des victimes, a déclaré jeudi dans le quotidien national Le Soleil que « la disparition de Habré n’aura aucun impact sur l’effectivité des réparations ».

« Si la réparation n’est pas faite, ce procès aurait un goût d’inachevé. Cela prouverait que l’Afrique n’est pas capable d’organiser elle-même des procès pour juger ses fils. Donc, il y a un autre enjeu dans ce procès », a indiqué Me Ndiaye.

Tchad : à quelques jours de la rentrée académique, les enseignants du supérieur menacent d’entrer en grève

Dans un communiqué rendu public, le lundi 23 août 2021, le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SYNECS) exige le payement des arriérés de salaires avec la reprise des activités

Les enseignants-chercheurs du supérieur pourraient entrer en grève dès le mois de septembre s’ils ne perçoivent pas leurs arriérés de salaires. C’est en substance l’information contenue dans leur communiqué du 23 août 2021. Ils demandent au Conseil militaire de transition de se  déployer afin que les arriérés de salaires, les primes et les indemnités des mois de juin, juillet et août soient versés avant le mois de septembre.

« Toutes les institutions du Supérieur accusent trois mois d’arriérés de salaires, de primes et indemnités », s’offusque Dr.Guirayo Jérémie, président du bureau exécutif national du SYNECS. Il déplore le fait que : « les arriérés de salaires, des primes et indemnités deviennent récurrents ». Les enseignants et chercheurs regrettent que : « malgré la bonne volonté à maintenir la quiétude dans les institutions du supérieur durant cette période de transition, le gouvernement persiste dans sa logique ».

Si les problèmes d’arriérés de salaires, primes et indemnités ne sont pas résolus avant le mois de septembre, les activités au supérieur ne se dérouleront pas, menacent le SYNECS.

Tchad : Mahamat Idriss Deby promet un stade et un bus de transport à l’équipe de basketball

La promesse a été faite le lundi 23 août 2021, aux demi-finalistes du Championnat d’Afrique de basketball, organisé du 06 au 15 août 2021 en Egypte après une rencontre à la présidence

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a reçu, les Saos du basketball qui ont participé au championnat d’Afrique de Basketball en Egypte. « Nous avons eu le plaisir de recevoir, ce matin, les membres de notre équipe demi-finaliste du championnat africain de Basketball (U16), pour transmettre, de vive voix, tant notre fierté pour cette réalisation que notre soutien tangible pour faire mieux prochainement », a laissé entendre le président du CMT.

Ces ambassadeurs du Tchad, au récent championnat d’Afrique de basketball, organisé au pays des Pharaons avaient déjà été accueillis en grande pompes le 18 août dernier à l’aéroport Hassan Djamous par les populations de N’Djamena.

Aujourd’hui, grâce à leurs bravoures et le talent manifesté pendant la compétition, ils bénéficient d’un stade et d’un bus : « nous avons instruit la construction d’un stade de basketball et l’octroi d’un bus de transport pour outiller et encourager cette talentueuse équipe à faire briller davantage le nom du Tchad; dans les prochaines éditions », a déclaré le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby.

Tchad : 100 jeunes formés à Abéché sur l’installation de système solaire

Cent jeunes ont été recensés à Abéché, province du Ouaddaï, pour participer à une formation sur l’installation solaire. Allant du 19 au 22 août 2021

Cette formation qui vise à outiller les jeunes de la ville d’Abéché sur les mécanismes de l’installation solaire. Notamment, l’installation du système solaire et le dimensionnement des équipements des panneaux solaires, batteries et onduleurs.  C’est une initiative de, l’association des jeunes leaders pour le développement de l’emploi et de la formation, en collaboration avec ses partenaires de l’Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE), l’Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) et le Centre de développement des énergies renouvelables. Les travaux se déroulent dans l’enceinte de l’ADETIC.

Le président l’association des jeunes leaders pour le développement de l’emploi et de la formation, Mahayadine Mahamat Hassan a laissé entendre que l’objectif est d’aider les jeunes sur le processus du développement socioprofessionnel. A l’issue de l’apprentissage, les bénéficiaires auront les connaissances nécessaires pour se lancer dans la vie professionnelle.

Mahayadine Mahamat Hassan invite toute personne qui veut se faire former en installation sanitaire à se rapprocher de leur corporation, pour prendre part aux prochaines échéances.

Tchad : la marche du 21 août interdite à Moundou par le gouverneur

L’appel à marcher initié par le mouvement de revendication Wakit Tamma vient d’être interdite à Moundou, par le gouverneur de la province du Logone occidental, Tchouzeube Sindang Basile pour non conformité

Les habitants de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental, privées de la marche de contestation contre le Conseil militaire de transition du 21 août 2021. Le numéro 1 de la circonscription administrative estime qu’une autorisation de marche délivrée à N’Djamena ne pourrait s’appliquer dans tout le pays et par ricochet sur sa zone de commandement. C’est du moins ce qu’il ressort de la note adressée au coordonnateur de la sous-coordination Wakit Tamma du Logone occidental, le vendredi 20 août 2021.

Le gouverneurTchouzeube Sindang Basile, relève également que les itinéraires de marche ne sont pas définis de la même manière. Il aurait souhaité qu’une demande d’autorisation de marche pacifique à Moundou, accompagnée des documents administratifs soient déposés en lieu et place de la note d’information présentée par la sous-coordination Wakit Tamma du Logone occidental. Le gouverneur ajoute que l’itinéraire de la marche doit être défini de commun accord avec les autorités locales et non de manière unilatérale, et la demande d’autorisation de marche au moins 5 jours avant le jour de la marche.

La plateforme de revendication Wakit Tamma, décide de marcher pour contester le décret créant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et celui sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ».

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

La plateforme de revendication Wakit Tamma entend marcher le samedi 21 août 2021, pour siffler la fin du Conseil militaire de transition (CMT) et la confiscation du pouvoir

Le mouvement de revendication Wakit Tamma, exige l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours. C’est dans ce sens qu’il annonce une marche dite de « sanction », le samedi 21 août 2021. Avec pour point de départ le rond-point Hamama, à partir de 06 heures du matin. Wakit Tamma estime que le processus de transition en cours, géré par le CMT est mal engagé, mal conduit, mal géré et conduit inévitablement vers le chaos et des lendemains incertains.

La plateforme de revendication, conteste le décret instituant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et le décret sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ». Par cette troisième marche, la plateforme veut pousser la junte à associer les tchadiens de toutes les corporations  dans tous les organes de la préparation, de la gestion et du suivi de la transition.

Les exigences sont entre autres, l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours qui selon Wakit tamma est mal engagé, mal conduit, mal géré et qui, inévitablement, inexorablement, nous conduit vers le chaos et des lendemains incertains ; la révision de la Charte de transition pour introduire toutes les préoccupations consignées par l’Union Africaine et autres organisations dans les organes de gestion et de suivi de la transition; l’impliquer des filles et fils du pays dans la préparation, gestion et suivi de la transition en annulant les décrets mettant en place les organes non-consensuels. « Nous allons marcher jusqu’à ce que notre pays marche », a déclaré Succès Masra.

Tchad : le ministre de l’Education multiplie les rencontres avant la rentrée scolaire 2021-2022

Le 18 août 2021, le ministre de l’Education nationale, Kosmadji Merci a reçu tour à tour le représentant de  l’UNICEF et le chef de Délégation de l’Union Européenne au Tchad. Les discussions ont été axées sur l’investissement dans l’éducation

 

Le nouveau représentant de l’UNICEF au Tchad, Jacques Boyer a été reçu en audience par le ministre en charge de l’éducation, Kosmadji Merci. Le représentant de l’UNICEF a laissé entendre qu’il va œuvrer pour renforcer la collaboration entre son institution et le ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique. Il a remercié le Tchad d’avoir pris l’engagement au sommet mondial sur l’éducation tenu fin juillet dernier à Londres d’augmenter le budget alloué à l’Education.

Après le représentant de l’UNICEF, le chef de département de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Kosmadji Merci, a reçu le chef de Délégation de l’Union Européenne au Tchad, Kurt Cornelis, Les échanges ont porté essentiellement sur l’éducation. A cet effet, le Chef de Délégation de l’union Européenne annonce le démarrage, en 2022, d’un projet financé par son institution en faveur de l’éducation. L’UE, précise-t-il, a décidé de consacrer, de 2022 à 2027, ses ressources à l’éducation au Tchad. Par ce projet, l’UE voudrait contribuer à l’alphabétisation et à la scolarisation des filles. L’éducation, dit-il, constitue l’une des priorités des responsables centraux de l’UE. Pour lui, il faut relever les défis liés à l’alphabétisation et aux taux de scolarité des filles.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, a indiqué que l’éducation a des besoins énormes et la concrétisation du projet annoncé pourrait bien aider son département à relever les défis.

 

Tchad : retour au bercail de 143 médecins formés à Cuba

La ministre en charge de l’Enseignement supérieur a accueilli la 2ème promotion des médecins formés à Cuba, le 16 août 2021, à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena

 

En cette période ou le pays a besoin de la main d’œuvre sanitaire, 143 jeunes médecins regagnent le pays. Ils ont été moulés pendant 7 ans à Cuba. Ces professionnels de la santé ont été formés dans les spécialités différentes. On en trouve des généralistes, des nutritionnistes et des épidémiologistes entre autres. Ils sont de la deuxième cuvée des médecins tchadiens formés à Cuba.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Lydie Beassemda a invité tout le monde présent à l’aéroport à observer une minute de silence, en mémoire de l’ancien président, Idriss Deby Itno. « C’est un sentiment de joie immense d’accueillir ces 143 jeunes envoyés en formation à Cuba », a laissé entendre la ministre Lydie Beassemda. Elle se réjouit du fait qu’ils reviennent en bonne santé avec leurs parchemins.

Rappelons que ces jeunes médecins ont terminé leur formation le 30 juillet dernier. Ils tenaient les couleurs du pays à la descente de l’avion.

Tchad : un registre du cancer bientôt mis en place

Au Tchad, les statistiques sur cette maladie sont « parcellaires et limitées » à cause notamment du faible accès au diagnostic des personnes atteintes.Avec l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Tchad disposera d’un registre du cancer « essentiel pour la surveillance, l’enregistrement, la recherche et le contrôle ». Ce document permet également, selon un communiqué reçu lundi à APA, de connaître l’ampleur du problème pour prendre des dispositions idoines.

D’après le ministère tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le registre du cancer constitue « un outil robuste (pour) un recueil continu et exhaustif de données nominatives et cliniques sur les personnes atteintes de cancer dans une population géographiquement définie ».

La semaine dernière, « des points focaux venus des 23 provinces sanitaires du pays et de N’Djaména » ont bénéficié d’un renforcement de capacités. « Pour une meilleure surveillance du cancer, il est impératif de disposer des données fiables d’où l’importance de former des experts en matière de collecte, d’analyse et de gestion de données », indique la source.

En 2020, poursuit-elle, l’Unité d’anatomie et cytologie pathologiques du Centre hospitalier universitaire de référence nationale a montré que sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tout âge confondus, soit une proportion de 29,42 %.

Les autorités tchadiennes estiment que « c’est la partie visible de l’iceberg » parce que « les capacités de diagnostic sont très faibles sur l’ensemble du territoire tchadien en l’absence d’un plateau technique destiné à la prise en charge des malades du cancer ».

Dr Ismaël Barh Bachar, Directeur Général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a promis lors de la session de formation des points focaux que le registre du cancer sera opérationnel en 2022 en vue d’avoir « un système de prévention précoce (et) efficace ».

Tchad : au moins 22 morts dans un affrontement intercommunautaire dans le Hadjer Lamis

Le village Haradjah, dans la province du Hadjer Lamis a été le théatre d’un violent affrontement sanglant le samedi 07 août 2021. Au moins 22 personnes sont mortes et une vingtaine de blessés

Le village Haradjah, dans la province du Hadjer Lamis a été le théatre d’un violent affrontement sanglant le samedi 07 août 2021. Au moins 22 personnes sont mortes et une vingtaine de blessés

Le conflit opposant les agriculteurs aux éleveurs fait de nouveau couler du sang. Le week-end dernier plus de vingt habitants du village Haradjah, dans le canton Moyto situé dans le département de Ngoura, province du Hadjer Lamis, sont morts dans un conflit intercommunautaire, plusieurs blessés ont également été enregistrés. Le conflit oppose les Boulala, des cultivateurs sédentaires, aux Arabes, des éleveurs nomades» dans le village de Zohana, a déclaré à l’AFP Amina Kodjiana, gouverneure de la province de Hadjer-Lamis, dans le centre du Tchad.

Tout est parti des discussions sur un terrain agricole avant de dégénérer.  Les agriculteurs font savoir que la propriété leur appartient et permet de faire des travaux champêtres. Les éleveurs quant à veulent s’accaparer cette portion de terre, pour en faire un lieu de pâturage et de parcage pour bétail.

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam, le ministre de l’Administration du territoire accompagnés de deux autres ministres sont arrivés sur le site des affrontements pour prendre le pool de la situation. Après une rencontre avec les belligérants, une équipe de force de sécurité a été mise en place, sécuriser la zone et veiller sur les populations. Quelques présumés instigateurs ont d’ores et déjà été arrêtés.