Mahamat Idriss Deby et Jean Yves le Drian se rencontrent au Qatar

Les deux hommes se sont entretenus sur divers sujets le lundi 13 septembre 2021. Ils ont parlé entre autre de la coopération entre les deux pays et le processus de transition au Tchad. Egalement de sécurité dans le Sahel

En marge de son séjour à Doha, le Président du Conseil militaire de transition a eu un entretien avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian. D’après la présidence du Tchad, la coopération entre le Tchad la France et d’autres sujets d’intérêt commun étaient au menu.

Mahamat Idriss Deby Itno et Jean Yves Le Drian ont fait le panorama, des forts liens de coopération entre N’Djaména et Paris. Aussi le processus de transition au Tchad et la sécurité dans le Sahel. Pendant plus de deux quarts d’heure, ils ont épilogué sur ces préoccupations partagées, renseigne la présidence

Les relations de coopération entre les deux pays sont au beau fixe. Le Deby fils s’est félicité du soutien de la France au processus de transition en cours au Tchad. Il a expliqué dans le moindre détail, les avancées du processus politique qui voit la participation de toutes les sensibilités tchadiennes.

Jean Yves Le Drian est sorti de cette audience rassuré des efforts fournis par les autorités tchadiennes. Dans le cadre du processus de transition amorcé par le pays depuis le décès brutal du Maréchal du Tchad, en avril dernier.

Coopération : le Tchad et la Soudan entendent renforcer la sécurité transfrontalière

Dans l’optique de renforcer la situation sécuritaire à la frontière entre le Soudan et le Tchad, les autorités des deux pays se sont retrouvés à Karthoum, au Soudan, le 29 août 2021 pour chercher des stratégies

Les échanges entre Mahamat Idris Deby, président du conseil militaire de transition au Tchad et, le général Abdel Fatah al-Burhan, président du conseil souverain de transition au soudan étaient axés sur la situation sécuritaire aux frontières entre les deux pays. cette rencontre intervient après que les dirigeants des deux pays aient constaté : « la menace que constitue la présence dans le sud libyen des hordes des mercenaires, susceptibles de mener de nouvelles agressions comme le Tchad en a connu déjà »

Lesquels sont : « recrutés, formés, encadrés, armés et financés par des puissances étrangères, les mercenaires tchadiens et soudanais présents en Libye », Mahamat Idris Deby. Pour le président tchadien, les terroristes retranchés en Libye ne,

doivent pas être autorisés à quitter la Libye à cause de la grave source de menace qu’ils constituent pour la stabilité et la sécurité aussi bien du Tchad que du soudan tout en invitant son homologue soudanais et les deux gouvernements à examiner ensemble de façon urgente cette menace commune.

Pour faire face à la menace, les deux pays entendent réactiver l’accord quadripartite sur la surveillance et la sécurisation des frontières communes, signé à N’Djamena, le 31 mai 2018, entre la Libye, le Niger, le soudan et le Tchad« La mise en œuvre de cet accord est d’une importance capitale pour mieux faire face aux diverses menaces transfrontalières liées à la crise libyenne. Le Tchad jouera toute sa partition pour rendre opérationnels les mécanismes prévus par cet accord » dira Mahamat Idriss Deby

Tchad : les raisons d’un « redéploiement stratégique » au Sahel

Le Tchad rapatrie 600 de ses 1200 soldats positionnés dans la « zone des trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. N’Djaména justifie cette décision annoncée samedi, par un « redéploiement stratégique » pour mieux s’adapter à l’organisation des groupes terroristes. Toutefois, la concomitance de cette décision avec l’attaque meurtrière survenue le même jour au Niger, causant une dizaine de morts chez des civils, peut surprendre. En l’espace d’une semaine, la bande des trois frontières a subi deux attaques sanglantes qui ont fait une cinquantaine de morts.

Face à l’insécurité qui y régnait, 1200 soldats tchadiens occupaient le terrain depuis février dans le cadre de la force antijihadiste du G5 Sahel. Une mesure qui avait pour but d’endiguer les nombreuses attaques terroristes perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat Islamique du Grand Sahara (EIGS).

Selon Abderaman Koulamallah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement tchadien, son pays avait un « surplus » de soldats dans le dispositif des bataillons sur place. Il a souligné que cette décision a été prise en accord avec le commandement du G5 Sahel. « Par rapport à la situation sur le terrain, il faut avoir une force mobile d’où le retrait de certaines de nos forces avec les armes lourdes », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

La menace Boko Haram et FACT

Cependant, cette décision du Tchad, peut aussi trouver son fondement sur les menaces sécuritaires qui pèsent sur le pays. La récente attaque de Boko Haram dans la région du Lac Tchad a déjà causé la mort de 26 militaires tchadiens.

Cet État d’Afrique centrale, sans accès à la mer, doit en plus faire face aux attaques incessantes du Front de l’Alternance et de la Concorde (FACT) à partir du front nord de la Libye. C’est d’ailleurs lors des violents combats contre cette rébellion du FACT, que le président tchadien Idriss Deby Itno, fraîchement réélu pour un sixième mandat à la présidentielle, avait succombé de ses blessures, le 20 avril dernier.

Face à ces menaces, le cinquième pays le plus vaste du continent entend renforcer sa sécurité intérieure, surtout à l’approche de la Conférence nationale inclusive de décembre prochain. Une rencontre qui doit impliquer tous les mouvements politico-militaires tchadiens basés en Libye, au Soudan et dans les zones frontalières. La junte dirigée par Mahamat Idriss Deby, fils du défunt président, a appelé le 10 août dernier, ces « groupes armés » tchadiens à un « dialogue national inclusif » afin de créer une « impulsion collective et une dynamique de l’unité nationale et du vivre-ensemble ».

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

La plateforme de revendication Wakit Tamma entend marcher le samedi 21 août 2021, pour siffler la fin du Conseil militaire de transition (CMT) et la confiscation du pouvoir

Le mouvement de revendication Wakit Tamma, exige l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours. C’est dans ce sens qu’il annonce une marche dite de « sanction », le samedi 21 août 2021. Avec pour point de départ le rond-point Hamama, à partir de 06 heures du matin. Wakit Tamma estime que le processus de transition en cours, géré par le CMT est mal engagé, mal conduit, mal géré et conduit inévitablement vers le chaos et des lendemains incertains.

La plateforme de revendication, conteste le décret instituant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et le décret sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ». Par cette troisième marche, la plateforme veut pousser la junte à associer les tchadiens de toutes les corporations  dans tous les organes de la préparation, de la gestion et du suivi de la transition.

Les exigences sont entre autres, l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours qui selon Wakit tamma est mal engagé, mal conduit, mal géré et qui, inévitablement, inexorablement, nous conduit vers le chaos et des lendemains incertains ; la révision de la Charte de transition pour introduire toutes les préoccupations consignées par l’Union Africaine et autres organisations dans les organes de gestion et de suivi de la transition; l’impliquer des filles et fils du pays dans la préparation, gestion et suivi de la transition en annulant les décrets mettant en place les organes non-consensuels. « Nous allons marcher jusqu’à ce que notre pays marche », a déclaré Succès Masra.

Tchad : un trafiquant de drogues tombe dans les mailles de la brigade mobile de Mangalmé

Les autorités administratives et judiciaires ont présenté à Mongo dans le Guéra, ce 19 août 2021, un présumé trafiquant de drogues, arrêté par les éléments de la brigade mobile

Le mis en cause détenait des produits prohibés, précisément le tramadol estimé à plus de 3 millions de FCFA. Le jeune présumé malfrat a été présenté publiquement en présence du gouverneur de la province du Guéra, Sougour Mahamat Galma. Les autorités traditionnelles et militaires y étaient également.

Le Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mongo, Eka Nicolas a évoqué les traités internationales que le Tchad a ratifié pour démontrer que la détention, la vente, la consommation des produits illicites est proscrite. Il précise la loi du Tchad à l’instar des autres condamne cette pratique. Le procureur a ensuite félicité les gendarmes pour le service rendu. Il exhorte le présumé malfrat à dénoncer son réseau afin de ne pas encourir une peine très lourde.

« Tous les malfrats ou trafiquants de drogue vont être traqués, surtout dans la province du Guéra pour que tous les réseaux soient démantelés », a déclaré le gouverneur de la province du Guéra, Sougour Mahamat Galma. Le présumé trafiquant a été mis à la disposition de la justice pour la suite de la procédure.

Tchad : 13 détenus bénéficient d’une remise collective de peines à Guereda

Le 17 août 2021, 13 personnes incarcérées à la maison d’arrêt de Guereda ont bénéficié d’une remise collective de peines. Cette libération est une grâce du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby

Cette décision est une grâce du président du Conseil militaire de transition. Le 30 juin 2021, Mahamat Idriss Deby signait un décret portant remise collective des peines aux condamnés de droit commun. Les 13 anciens condamnés de la maison de Guereda ont été libérés à l’issue d’une cérémonie organisée au Tribunal de grande instance (TGI) de Guereda. Ils avaient été incarcérés pour des chefs d’accusation divers ; détention illégale d’arme à feu, vol, crime et blessures volontaires mortels entre autres.

Le régisseur de la maison d’arrêt, Mahamat Saleh Hissein invite ces derniers à repenser aux actes qui ont contribué à leurs incarcérations et à éviter que cela ne se reproduise. Aussi de s’inspirer de leurs jours de prison pour éviter la récidive. Pour lui, ces 13 anciens prisonniers doivent réintégrer la société et mener une vie citoyenne.

« Les remises des peines dont il est question, ne préjudicient pas aux droits de l’État, des parties civiles et des tiers. Les condamnés ne peuvent bénéficier que d’une seule remise des peines pour leur condamnation en cours », a déclaré le Procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Guereda, Adam Ibrahim Adam. Il confie que la maison d’arrêt de Guereda a une capacité d’accueil de 100 détenus, et contient actuellement 37 détenus.

Tchad : le COPDIT valide son plan d’action pour la réussite de la transition

Il s’est tenu ce jeudi 12 août 2021, à N’Djamena, l’atelier de présentation et de validation du Plan d’action citoyenne pour la réussite de la transition, du Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT)

Le «  plan d’action que nous validons aujourd’hui est pour nous un bréviaire, en tant que force sociale pour une transition réussie dans l’intérêt de notre beau pays et de nos populations », a déclaré Mahamat Digadimbaye, président du Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad. Il fait savoir que ledit plan s’étendra sur une durée de 18 mois et à un coût d’environ 600 millions de francs. L’argent proviendra des subventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers et des fonds propres des organisations membres

Le Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT), selon ses initiateurs, est un regroupement des plateformes, faitières et organisations de la société civile qui se veut « strictement indépendant et apolitique ». D’après son président, Mahamat Digadimbaye, il a pour objectif principal « d’œuvrer pour une transition calme, consensuelle, participative et apaisée devant conduire à un dialogue national inclusif pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans notre pays ».

Le président du COPDIT, a noté qu’il est important de consolider les valeurs e paix, de stabilité et des acquis démocratiques, car, la transition en cours se tient dans un contexte fragile.

Le Conseil des organisations pour la paix et le dialogue inclusif au Tchad (COPDIT) a également lancé un site web, dont la conception a coûté près de 300 000 dollars. L’objectif du COPDIT est : « d’œuvrer pour une transition calme, consensuelle, participative et apaisée devant conduire à un dialogue national inclusif pour aboutir à des élections libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans notre pays »

Une délégation tchadienne prend part au 27e Congrès de l’Union Postale Universelle

Les travaux de l’Union Postale Universelle (UPU) se tiennent à Abidjan, capitale économique de la Cote d’Ivoire, du 09 au 27 août 2021. Une délégation du Tchad prend part aux assises

Le Ministre des Postes et de l’Economie Numérique, Dr Idriss Saleh Bachar et son équipe prennent part depuis le 10 août 2021, aux travaux du 27ème du Congrès de l’UPU. Le coup d’envoi a été donné par le Premier Ministre de la Cote d’Ivoire, Patrick Achi. Pour la première session, les travaux se déroulent en présentiel et par visio-conférence. La contribution du numérique, la menace de cette dernière face à la poste sont les aspects les plus abordés durant les échanges.

Ce Congrès est un cadre idéal pour le Tchad qui entend redynamiser le secteur de la Poste, précisément, le secteur postal notamment la Société Tchadienne des Postes et de l’Epargne (STPE).

En effet, l’Union Postale Universelle (UPU) est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Son but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde. L’UPU fut créée le 09 octobre 1874 à Berne lors de la Conférence internationale de la poste.

Bavures : l’étudiante tchadienne Chancella Ndongar échappe aux griffes de la police camerounaise

La jeune étudiante de droit à l’Université de N’Gaoundéré a opposé une fin de non-recevoir à une tentative d’arnaque consistant à lui faire payer la somme de 10 000 FCFA, pour dit-on, défaut de test Covid-19.

10 août 2021, sur l’axe Touboro-Moundou au Cameroun. Chancella Ndongar est la seule passagère d’un bus interpellée pour absence de test Covid-19. Des images de cette étudiante menottée, assise en même le sol dans un hangar de police, sur l’axe N’gaoundéré-Touboro est devenue virale sur la toile.

La scène se produit au moment où la jeune étudiante regagnait son pays le Tchad, pour y passer les vacances en famille, après une année académique tumultueuse. Le bus de transport qui la transportait est confronté à un contrôle de police. La  dame en tenue lui demande de débourser une somme de 10.000 Fcfa pour absence de test Covid-19. L’étudiante de droit, niveau 2 oppose une fin de non-recevoir  « je leur ai répondu que cela est illégal. Ils m’ont menottée et jetée sous le soleil pendant 5 heures d’horloge avant d’être libérée », confie la juriste en herbe.

L’agent de police sur le coup considéré cette réaction comme un acte de défiance à son égard, et décide de menotter Chancella Ndongar, sous le regard impuissant du chauffeur, des passagers et de sa sœur également présente dans le véhicule. Le conducteur du véhicule continue le trajet sans la jeune fille menottée et laissée assise par terre. Elle y restera pendant plus de 5 heures de temps sous un soleil brulant.

Alertée, l’Ambassade du Tchad volera à son secours.  Une réaction de son excellence, son excellence Djiddi Bichara, l’ambassadeur du Tchad qui met fin au calvaire de la juriste en herbe. L’agent des forces de maintien de l’ordre déclarera pour sa part  qu’elle fera  un procès-verbal afin que la jeune étudiante soit arrêtée partout au Cameroun. C’est finalement le 11 août que la jeune fille va emprunter un autre véhicule pour continuer le trajet.

Des témoignages des étudiants tchadiens sont légion. Des  plaintes de tracasseries diverses pendant les allers et retours au pays. Certains sont sommés de débourser des sommes allant de 1000 à plus de 20.000 FCFA même si les papiers sont conformes.  Une situation connue des autorités tchadiennes. « Des dispositions seront prises pour éviter à l’avenir ce genre de traitement à nos compatriotes », rassure le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene.

Tchad : les enseignants du Lac à l’école de la lutte contre le Sida et le Covid-19

Une formation sur l’utilisation des guides de santé sexuelle, de la reproduction au VIH/Sida et la lutte contre le Covid-19 en faveur des enseignants, se tient du 09 au 13 août à Bol, dans la province du Lac

Cette formation des enseignants à l’utilisation du Guide pédagogique pour le développement des compétences en éducation de la santé reproductive, à la lutte contre le VIH/Sida et le Covid-19 est une initiative de l’Unicef en partenariat avec le ministère tchadien de l’Education nationale. Une cinquantaine d’enseignants des Inspections pédagogiques de l’Elémentaire primaire (IPEP), prennent part aux travaux.

A l’issue des quatre jours de formation, les participants auront des outils nécessaires pour permettre aux jeunes apprenants de mieux se positionner face au Covid-19 et au VIH/Sida.

A cet effet, le secrétaire général de la province du Lac M. Yaya Ousmane Abdoul exhorte les enseignants à l’assiduité. Il estime que l’éducation est l’une des meilleures défenses contre l’infection des maladies sexuellement transmissibles.
Le délégué provincial de l’Education nationale et à la Promotion civique, Moussa Issa Moussa a quant à lui remercié les partenaires technique et financier pour avoir organisé cette formation à l’endroit des enseignants de son département.

Transition au Tchad : l’envoyé spécial de la CBLT reçu à N’Djamena

Le Président du Conseil militaire de transition, a accordé une audience à l’Ambassadeur Babagana Kingibé, Envoyé Spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT)

La rencontre a eu lieu le 05 août 2021 au Palais présidentiel. l’Ambassadeur nigérian  Babagana Kingibé, Envoyé Spécial de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) pour le suivi de la transition au Tchad est à sa deuxième rencontre avec le Président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby. Fin connaisseur des relations mutuellement avantageuses entre le Tchad et le Nigéria, le diplomate Babagana Kingibé est à N’Djaména au nom de la CBLT et pour le compte de la CBLT à l’effet d’aider le peuple tchadien en général et le Conseil militaire de transition en particulier à mener à bon port, la transition en cours. Les discussions se sont déroulées en présence du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène et quelques proches collaborateurs du Président de la République.

Le Tchad pourra toujours compter sur le soutien des pays membres de la CBLT qui partagent un patrimoine commun qu’est le bassin conventionnel et dont les peuples respectifs sont liés par l’histoire, le sang et la géographie.

Tchad : l’ancien DG des douanes victimes d’une attaque armée

L’ancien directeur général des douanes et droits indirects, Abdelkerim Mahamat Charfadine, a fait l’objet d’une attaque armée, le 05 août 2021, alors qu’il essayait de regagner sa résidence au quartier Klémat de N’Djamena

Encore un échange de tirs dans la capitale tchadienne. La thèse selon laquelle le pays serait ingouvernable après la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno se renforce de plus en plus. Cette fois, c’est Abdelkerim Mahamat Charfadine qui a été attaqué. Juste quelques semaines après avoir perdu son siège de directeur général des douanes et droits indirects, il commence à faire l’objet d’attaques criblées. Il a essuyé les tirs hier à son domicile, proche du FONAP. Ses assaillants roulaient dans un véhicule immatriculé, Administration publique (AP).

Au cours de cette attaque, le garde du corps de l’ex DG de la douane a été touché, mais son pronostic vital n’est pas engagé, confie une source proche. Abdelkerim Mahamat Charfadine en est sorti indemne grâce à la réplique de ses éléments dont la réplique a été proportionnelle à l’attaque. Un blessé côté auteurs de l’attaque a été enregistré. C’est suite à la réplique que les assaillants ont répliqué.

Le porte-parole de la police a annoncé que l’un des agresseurs a été arrêté et les forces de l’ordre sont aux trousses du deuxième.

Tchad : la coalition Alternance 21 exige une réforme de la Charte de transition

Pour la Coalition des partis politique dénommée « Alternance 21 », le Conseil militaire a échoué dans la gestion dans la pré-transition au Tchad. Elle exige la démission du gouvernement de transition

Alternance 21, s’est de nouveau prononcée sur la situation politique au Tchad, plus de 100 jours après la mort tragique de l’ancien président, Idriss Deby Itno. Dans son communiqué du 03 août 2021, le regroupement de partis politiques exige la démission du gouvernement de transition et bien entendu, la remise du pouvoir à un gouvernement apolitique composé des technocrates issus de la société civile et de la diaspora. Dans la même note, la coalition  demande la révision immédiation de la charte de transition et l’inscription claire de l’inéligibilité des membres du CMT, et ceux du gouvernement de transition à la prochaine élection présidentielle

Parmi les manquements de la junte, le porte-parole de la coalition Alternance 21, Baba Ahmat Baba cite entre autres, la mal gouvernance, les nominations claniques, l’insécurité, la cherté de vie. « Une incertitude totale plane sur l’avenir des tchadiens », note-t-il. «Le CMT et son gouvernement, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes des tchadiens, procèdent à un armement titanesque et un recrutement massif dans l’armée. Tout cela augure une volonté manifeste de confisquer le pouvoir», regrette la coalition.

La coalition Alternance décide de ce fait, d’apporter son soutien à la marche de la coordination des actions citoyennes «Wakit Tamma», prévue le 7 août 2021.

Tchad : trois universitaires nommés professeurs titulaires

Par Décret N°208/PCMT/PMT/MESRSI/2021 du 02 août 2021, les Enseignants-chercheurs dont les noms suivent, inscrits sur la liste d’Aptitude aux Fonctions de Professeur Titulaire (LAFPT) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), sont nommés Professeur Titulaire dans les spécialités et les Comités Techniques Spécialisés (CTS) suivants:

  • CTS: Sciences Naturelles-Agronomie:

ABDELSALAM TIDJANI.

Spécialité: Microbiologie et Sécurité Alimentaire.

  • CTS: Sciences Économiques et Gestion:

AVOCKSOUMA DJONA ATCHENEMOU

Spécialité: Sciences de Gestion.

  • CTS: Pharmacie-Odontostomatologie-Medecine Vétérinaire:

CHOUA OUCHEMI

Spécialité: Chirurgie Générale.

Tchad : le maire de N’Djamena met en garde les agents communaux absentéistes

Après avoir constaté les absences récurrentes des agents municipaux des postes de travail, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun entend prendre des mesures sévères contre les concernés

Dans une note rendue public, le 29 juillet 2021, le numéro 1 de la commune de N’Djamena, regrette que malgré les multiples rappels à l’ordre et la fermeté de tons utilisés, le personnel communal continu allègrement à s’absenter pendant les heures de service.

« Pour en témoigner, sur 1286 agents faisant partie de l’effectif communal contrôlés de manière  inopinée le 22 juillet 2021, seulement 224 étaient présents », s’offusque le maire de la ville de N’Djamena, face à ces absences répétées. Ali Haroun entend prendre des mesures de représailles sérieuses contre les absentéistes.

« Je rappelle, pour la dernière fois, que toute absence constatée en violation de l’article 44 de la Convention collective du 14 février 2012, entrainera la suspension de salaire et peuvent occasionner d’autres sanctions, conformément à l’alinéa 3 », averti-t-il.

Le maire exhorte les inspecteurs, directeurs et chefs de service à faire appliquer les termes de la note.

Tchad : près de 230 millions pour appuyer les sinistrés des inondations dans la Tandjilé

C’est un appui de l’Union européenne pour soutenir les familles récemment impactées par les inondations, dans la province de la Tandjilé. Près de 5 morts avaient été enregistrés ainsi que de nombreux dégâts matériels

Suite à la forte pluie qui a entrainé des inondations le 26 juin 2021, et causant des pertes humaines et matérielles dans au moins 110 villages de la Tandjilé Ouest,  l’Union européenne apporte un appui financier pour soutenir les sinistrés. Une enveloppe globale de, 229 584 950 Francs CFA CFA a été mise à disposition pour permettre aux familles les plus affectées de se reconstruire. En plus de la reconstruction des infrastructures, il sera question d’assurer un approvisionnement en nourriture, abris, eau, assainissement, éventuellement sanitaire.

Le Chef de bureau de l’aide humanitaire de l’UE au Tchad, David Kerespars laisse entendre que : « Nous sommes particulièrement inquiets car la nourriture fait cruellement défaut en raison de la période de soudure actuelle. La situation a été aggravée par la perte supplémentaire de stocks alimentaires due à la récente tempête et aux tensions intercommunautaires, plaçant les victimes dans une situation d’extrême vulnérabilité. La réponse apportée par l’UE permettra aussi de réduire la vulnérabilité aux futurs évènements climatiques ».

Les fonds ont été remis aux Croix rouge tchadienne, française et luxembourgeoise pour mettre sur pied des mécanismes pour venir en aide aux victimes de façon urgente. Plus de 40 000 personnes sont directement ciblées.

Tchad : le ministre de l’Energie demande à la SNE de remettre le courant au grand marché pour deux semaines

A l’issue d’une rencontre, le 27 juillet 2021, avec les représentants des commerçants du grand marché de N’Djamena et les responsables de la SNE, le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Oumar Torbo Djarma a demandé de réalimenter le grand marché en électricité

Depuis le 23 juillet 2021, le grand marché de N’Djamena est plongé dans le noir. La Société nationale d’électricité (SNE) a coupé la ligne qui alimente, suite au cumul des factures impayées. Cette situation a entrainé des grandes pertes chez les commerçants. Des denrées alimentaires qui se décomposent, un blocus chez les vendeurs des appareils électroniques et électro-ménagers.

Face à cette situation de grandes pertes et en raison du mutisme du gouvernement, les commerçants ont menacé de fermer le marché. C’est alors que, pour apaiser les tensions, le ministre en charge de l’énergie a regroupé les deux partis, à savoir les commerçants et la SNE, autour d’une table pour trouver des solutions et s’accorder sur une résolution pacifique.

Aux commerçants, le ministre a demandé de : « se conformer aux engagements qui les lient à la SNE (payer les impayées et les factures fraîches) et de revoir leur système de gestion de consommation d’énergie en mettant en place une commission chargée de mener un recensement de toutes les boutiques impliquées dans la consommation de l’énergie électrique fournie par la SNE afin d’avoir une idée claire et nette sur le nombre des consommateurs »

Aux responsables de la Société nationale d’électricité, Oumar Torbo Djarma demande de ramener : « l’électricité pour une période de deux semaines afin de permettre aux commerçants d’entamer le recensement à bon efficient et procéder aux modalités de paiement des factures impayées ».

Il est important de préciser que ce scénario commence avec la destitution du directeur du grand marché de N’Djamena par le maire Ali Haroun. Le directeur du marché est soupçonné d’avoir détour plus de 245 millions de FCFA, destinés au payement de l’électricité.

Tchad : le président de l’URD craint la prolongation de la période de transition

Le président national de l’Union pour le renouveau et la démocratie (URD), Romadoumgar Félix Nialbé a animé, le 27 juillet 2021 une conférence de  presse, relative à la situation politique au Tchad

Durant sa communication, le chef de fil de l’opposition a insisté sur le caractère sacré d’un dialogue national pour une transition démocratique et apaisée. Romadoumgar Félix Nialbé invite les entités impliquées dans l’organisation du dialogue avenir à copier le modèle de la Conférence nationale souveraine de 1993. Il souhaite également que la période de transition de 18 mois soit respectée. Toutefois, il émet des doutes : « je pressens en tant qu’homme politique averti qu’il y aura prorogation »,

Le président de l’URD est revenu sur les propositions contenues dans un mémorandum élaboré par une quarantaine de partis politiques. « La mise en place immédiate d’un comité chargé de la révision de la charte de transition ; l’exclusion  des membres du Conseil militaire de transition (CMT), du Premier ministre de transition et du président du Conseil national de transition (CNT) de la future élection présidentielle », lesquelles propositions ont été à l’origine de plusieurs débats.

Pour le chef de fil de l’opposition, Félix Nialbé, prolonger la période de transition sera envisageable si et seulement si les conditions pour la formation d’un Conseil national de transition sont réunis et un dialogue national inclusif réel est organisé.

Tchad : elle confisque le bébé de sa domestique après la disparition de deux assiettes

Une jeune femme domestique travaillant dans une famille d’un quartier de Moundou s’est vu confisquer son bébé par sa patronne qui l’a accusé d’avoir volé deux de ses assiettes. L’affaire s’est déroulée le 25 juillet.

 

La jeune dame, après avoir travaillé pendant sept mois sans salaire, est venue réclamer son dû à sa patronne Zénaba. Ne voulant pas payer l’argent de sa domestique, la patronne a accusé cette dernière d’avoir volé deux de ses assiettes. Chose que la domestique ne reconnait pas. La patronne décide alors de confisquer le bébé de la jeune dame en contrepartie de ses assiettes.

La domestique ne sachant que faire n’avait que ses larmes pour pleurer. Mains sur la tête, elle a sillonné les rues de la ville en pleurant. C’est alors qu’elle a rencontré un assistant juridique de l’Association pour la promotion des libertés fondamentales du Tchad (APLFT) de Moundou qui, après l’avoir attentivement écouté et ayant lui-même constaté les faits, a aussitôt alerté la police du commissariat n° 4 qui est intervenue pour récupérer le bébé et le rendre à sa maman.

La patronne en question est en garde à vue au commissariat de police. Interrogé, elle affirme qu’elle plaisantait juste avec sa bonne. Comme quoi la vie d’un être humain vaut plus que le matériel.

Source : Al Widha

Diplomatie : après 24 mois de service au Tchad, l’ambassadeur d’Allemagne fait ses adieux

Arrivé en fin de mission, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Dr Jakob Haselhuber, fait ses adieux. Il a été reçu en audience le 21 juillet par le président du Conseil militaire de transition

Le chef de la junte, Mahamat Idriss Deby a reçu l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne arrivé en fin de mission au Tchad. Le diplomate est allé dire au revoir après deux ans de service en terre tchadienne. Le ministre tchadien des Affaires étrangères a également pris part à cette rencontre.

L’Ambassadeur allemand, Dr Jakob Haselhuber a laissé entendre qu’il quitte le Tchad avec plein de souvenirs mais aussi avec l’assurance que le fort potentiel de cette relation bilatérale va être exploité de la plus belle manière avec l’arrivée à la fête de la chancellerie allemande d’un fin connaisseur du Sahel en la personne du diplomate Gordon KRICKE, ex-Envoyé spécial du Gouvernement Allemand pour le Sahel.

S’exprimant au sujet de la relation entre l’Allemagne et le Tchad, Dr Jakob Haselhuber confie que : « ces relations continuent de fleurir ». Il assure que la relation entre les deux pays continuera de prospérer avec l’arrivée de son successeur.

Tchad : le Ver de Guinée est présent dans 8 provinces

L’information a été donnée ce mercredi 14 juillet 2021, au cours de la rencontre de présentation du Plan d’Action 2021 du Programme National de Ver de Guinée.

Le Ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a dirigé une rencontre de présentation du Plan d’Action 2021 du Programme National de Ver de Guinée. Il en  ressort que 8 provinces et 24 districts sanitaires sont endémiques au Tchad. C’est alors que les autorités sanitaires ont de nouveau évoqué, la question relative à l’éradication du Ver de Guinée d’ici 2035. Les patrons en charge de la santé ont retenu que le moyen de lutte le plus sophistiqué  demeure le respect des mesures préventives.

Pour une stratégie de lutte se focalise sur la surveillance transfrontalière, la riposte et le rapportage.

Le ministre de la Santé publique, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a signifié que cette rencontre consiste à faire le point sur la mise en œuvre des activités de lutte contre le ver de Guinée et aussi de savoir les projections pour amplifier le bilan positif, d’encourager l’équipe à maintenir le cap et de la remobiliser pour faire preuve de dynamisme afin d’atteindre les objectifs escomptés.

L’accentuation et l’accélération de la stratégie de sensibilisation et de mobilisation des communautés sont primordiales fait savoir, le ministre tout en demandant à l’équipe d’associer tous les acteurs pour une lutte accrue en attaquant le mal à la racine. Il a exhorté les techniciens à renforcer la collaboration transfrontalière et à capitaliser les acquis pour des résultats meilleurs.

Tchad : certains prisonniers seront amnistiés pour apporter leurs pierres au dialogue national

Le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby a instruit le ministre de la Justice, d’élaborer des textes visant à amnistier des tchadiens visés par la justice, afin qu’ils puissent prendre part au dialogue national inclusif et en vue d’une réconciliation nationale.

 

« Pour que tous les tchadiens qui ont été condamnés pour une raison ou une autre puissent venir participer à ce débat national pour la réconciliation, pour la paix, pour l’avenir de nos enfants (…) moi, en tant que ministre de la Justice, garde des sceaux, j’ai été instruit par le président du Conseil militaire de transition de préparer les textes nécessaires pour amnistier, gracier toutes les personnes qui ont été condamnées », a déclaré dimanche Mahamat Ahmad Alhabo, ministre de la Justice, dans un entretien à la Télévision nationale.

« Ce dossier, je l’ai en main, je l’ai préparé, je l’ai transmis au secrétariat général du gouvernement. Certains textes doivent être présentés en conseil des ministres, d’autres relèvent du pouvoir régalien du président de la République qui signe seul et qui amnistie les gens », a ajouté le ministre de la Justice.


Mahamat Ahmad Alhabo a insisté sur la nécessité que tous les tchadiens se retrouvent, de la même manière qu’en 1993 lors de la Conférence nationale souveraine, pour « poser les vrais problèmes » et « chercher les bonnes solutions ». Selon le ministre, « il y a des tchadiens qui sont en guerre, armés et qui veulent en découdre. Le président de la République d’un pays a été tué. C’est quelque chose d’inédit. je n’ai jamais entendu dans l’histoire qu’un président de la République a été tué par des rebelles. C’est grave ça ».

« Il est temps que les tchadiens se civilisent »

« Depuis la mort du président Deby, nous sommes dans une phase de transition. Un des objectifs majeurs c’est l’organisation d’un dialogue national inclusif qui doit réunir tous les protagonistes tchadiens. Je pense, de mon point de vue, qu’il est temps que les tchadiens se civilisent un peu comme les autres peuples, qu’ils règlent leurs problèmes en s’asseyant autour d’une table et en discutant. Ce n’est pas parce que tu n’est pas d’accord que tu prend une arme et tu vas faire la rébellion », a estimé Mahamat Ahmad Alhabo.

Il a relevé que le Tchad fait partie des pays au monde où il n’y a jamais eu une passation démocratique entre un président sortant et entrant, élu démocratiquement. « On a 60 ans d’indépendance mais on n’est pas arrivé une seule fois. Celui-là a été chassé, celui-là tué, et ainsi de suite ».

Et d’ajouter : « on va faire le design nécessaire pour un Tchad civilisé, apaisé, paisible dans lequel on va consacrer toutes nos forces pour lutter contre un ennemi beaucoup plus important, mortel, c’est la pauvreté. C’est le vrai ennemi des tchadiens. La pauvreté, la misère. Aujourd’hui, il y a des tchadiens qui ne mangent pas plus d’une fois. Peut-être par jour un repas ».

La France annonce une nouvelle aide budgétaire au Tchad

Le président du Conseil militaire de transition est en France depuis le 04 juillet. Après des échanges avec le président français, Emmanuel Macron, la promesse d’une nouvelle aide financière a été faite

Dans le cadre de la préparation du prochain sommet du G5 Sahel, Mahamat Idriss Deby a effectué une première visite officielle de travail en France. Il s’est respectivement entretenu avec le président français, Emmanuel Macron et avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean-Yves LE DRIAN et une délégation du groupe français SOGEA-SATOM.

Dans un communiqué conjoint des deux présidents, le dirigeant français a : réitéré son soutien à la transition » au Tchad et promet à échéance rapprochée, une nouvelle aide budgétaire ». La communication a été faite par l’Elysée après des échanges sur les défis posés par le contexte sécuritaire dans la région du Sahel et par les difficultés économiques provoquées par la pandémie de la COVID-19. Paris et N’Djamena ont évoqué la nécessité de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs d’une transition inclusive, apaisée et réussie, conformément aux dispositions adoptées par l’Union africaine. C’est alors qu’Emmanuel Macron a exprimé son attachement à l’intégrité territoriale du Tchad et sa présence aux côtés du peuple tchadien. Mahamat Idriss Deby quant à lui a, salué les efforts financiers que la France a consentis au bénéfice du Tchad.

Les deux dirigeants ont également parlé de l’urgence de doter la force du G5 Sahel d’un financement pérenne et réaffirment leur soutien à la demande des pays du G5 Sahel de passage de cette force sous chapitre VII de la Charte des Nations unies pour lui permettre d’avoir des financements pérennes.

Premier entretien en France entre Mahamat Idriss Deby et Emmanuel Macron

Le président français Emmanuel Macron et le président du Conseil militaire de transition ont eu un échange de travail ce lundi 05 juillet 2021. La rencontre a eu lieu au Palais de l’Elysée

Au deuxième jour de sa visite d’amitié et de travail en France,  le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby, a été reçu cpar le Président français, Emmanuel Macron. le processus de transition, la coopération bilatérale et la lutte contre le terrorisme sont les principaux points abordés au cours des discussions.

Les  deux hommes et leurs collaborateurs, ont eu une séance de travail qui a permis  d’évoquer  toutes les questions qui donnent corps et forme aux relations de coopération entre N’Djaména et Paris.  Le processus de transition enclenché par le Conseil militaire de transition après le décès tragique du Maréchal du Tchad, l’organisation dans les jours à venir du dialogue national inclusif et la tenue des élections libres, transparentes et démocratiques. Ils ont également discuté de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et le désengagement progressif des troupes françaises de la force Barkhane. Cette visite du président de transition  à Paris vise à renforcer davantage les liens séculaires de coopération multiforme entre le Tchad et la France.

Tchad : Mahamat Idriss Deby nomme huit nouveaux gouverneurs

Dans le décret n°087 du 24 juin 2021, le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Deby a nommé des gouverneurs dans 8 provinces.

 

Il s’agit entre autres de :

Province du Batha : Gouverneur : Djimta Bergon en remplacement de Mahamat Ahmat Karambal, appelé à d’autres fonctions.

Province du Borkou : Gouverneur: ISMAT ISSAKHA ACHEIKH en remplacement d’Ahmat Kardayo Hissein, appelé à d’autres fonctions.

Province de l’Ennedi-Ouest : Gouverneur: Kalli Ali Anni en remplacement d’Ahmat Hissein Mougouni, appelé à d’autres fonctions.

Province du Guéra : Gouverneur: Sougour Mahamat Galma en remplacement d’Adago Yacoub, appelé à d’autres fonctions.

Province du Kanem : Gouverneur: Ousman Brahim Djouma en remplacement d’Hassan Terap, appelé à d’autres fonctions.

Province du Ouaddai : Gouverneur: Ahmat Dari Basine en remplacement de Abadi Sayir Fadoul, appelé à d’autres fonctions.

Province du Wadi-Fira : Gouverneur: Ahmat Abdallah Tounissi en remplacement d’Issakha Ahmat Ardja, appelé à d’autres fonctions.

Délégation Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena
Délégué Général: Brahim Seid Mahamat en remplacement de Fougbou Djibert Younous.

Tchad-CNT : le MCT rejette le Comité ad hoc décrété par Mahamat Idriss Deby

Dans un communiqué publié le lundi 14 juin 2021, le Mouvement Citoyen le Temps s’est en opposé à la mise sur pied d’un comité ad hoc devant étudier les dossiers de candidature pour le Conseil national de transition (CNT)

Pour le Mouvement Citoyen le Temps (MCT) l’instauration du Conseil national de transition doit être fait après une Conférence nationale souveraine. Le mouvement demande au chef de la junte d’organiser ladite conférence dans un délai ne dépassant pas trois mois. « Les véritables organes d’une transition consensuelle et espérée par tous ne devront être mis sur pied qu’à l’issu d’une conférence nationale souveraine et inclusive », estime le coordonnateur national du Mouvement citoyen le Temps, Kemba Didah Alain.

Il pense que : « cette précipitation du CMT cache bien son projet de confiscation armée du pouvoir, au détriment des réelles aspirations du peuple tchadien. », il rappelle le président du Conseil militaire de transition à la raison, en suspendant les effets du décret 054 du 11 juin 2021

Tchad : la sélection des candidats au Conseil national de transition est en cours

Le coordonnateur du MCT invite les jeunes épris de justice à demeurer mobilisés pour les prochaines actions de revendication. « Le Tchad nouveau pour lequel nous nous battons ne verra jour que par un rapport de force dans la rue », note-il.

Cette réaction fait suite à la mise sur pied, d’un comité ad hoc pour étudier les dossiers de candidature au Conseil national de transition par Mahamat Idriss Deby, le 11 juin dernier.

Tchad : premier Conseil des ministres depuis la mort d’Idriss Deby Itno

Il s’est tenu ce jeudi 6 mai 2021, au Palais présidentiel de N’Djamena, le tout premier Conseil de ministres depuis l’instauration du Conseil militaire de transition et la constitution d’un gouvernement de transition

Ce Conseil de ministres a été présidé par le nouvel homme fort du Tchad, le général de corps d’armées, Mahamat Deby Itno. Tous les 40 membres du gouvernement, recemment nommés sous proposition du Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert ont pris part à ce rendez-vous.

A l’origine c’était une rencontre de prise de contact et de présentation des membres du gouvernement de transition. Toutefois certains sujets ayant trait à la stabilité du pays ont été effleurés. Les grandes orientations ont également été données par le chef du gouvernement de la transition.

C’est le tout premier Conseil de ministres depuis l’instauration du Conseil militaire de transition, depuis la mort d’Idriss Deby Itno suites aux blessures reçues au front face aux rebelles du FACT.

Tchad : le chef de fil de l’opposition réfute la proposition faite par le MPS

Le chef de fil de l’opposition, le député Félix Nialbé, par voie de communiqué à réagit ce 05 mai 2021, suite à la déclaration faite hier par le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS)

Pour Félix Nialbé, il est : « hors de question d’introduire des dispositions ciblées» dans la Charte de transition comme l’a exigé le secrétaire général du MPS, Mahamat Zen Bada. Le SG de l’ancien parti au pouvoir a demandé au Conseil militaire de transition d’introduire dans la Charte de transition, une disposition interdisant le premier ministre de transition et ses membres du gouvernement de se présenter aux futures échéances électorales.

Le chef de fil de l’opposition est choqué du fait que le SG du MPS n’ait pas également demandé au président du Conseil militaire de ne pas se présenter à ces échéances électorales. Pour lui, c’est toute l’équipe en charge de la transition qui devrait rester en marge des prochaines échéances.

Le député fait savoir que le 26 avril 2021 il a soumis un mémorandum comportant six points au Conseil militaire de transition. Lequel portait exclusion des entités suscités ; la formation d’un gouvernement civil, l’organisation d’un dialogue national inclusif et la désignation des organes devant organiser les prochaines échéances électorales avec un cahier de charge revu et amélioré.

La Francophonie dépêche un envoyé spécial au Tchad

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a désigné le mauritanien Ahmedou Ould Abdallah, ce 05 mai 2021 pour suivre la situation politico-sécuritaire au Tchad

D’après le communiqué signé de l’OIF parvenu à notre rédaction : « cette désignation s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Organisation internationale de la Francophonie pour accompagner le processus de transition engagé au Tchad ».

Le diplomate mauritanien, M. Abdallah conduira, dans les prochains jours, : « une délégation de haut niveau de la Francophonie qui se rendra à N’Djamena à l’effet de prendre l’attache des nouvelles autorités, des acteurs politiques et sociaux tchadiens », informe la secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo.

L’envoyé spécial va contribuer à une gestion apaisée, consensuelle et inclusive de la transition . La note ajoute que ‘’les conclusions de sa mission seront examinées’’ par l’Organisation internationale de la Francophonie.

La délégation de la Francophonie rencontrera le Conseil militaire de transition, les acteurs politiques et les organisations de la société civile dans l’optique de trouver une solution à la crise en cours. Elle travaillera en étroite collaboration avec les équipes de l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)

Tchad : MPS s’oppose a la participation du gouvernement de transition aux consultations électorales

Dans un communiqué du Mouvement patriotique du salut (MPS), parvenu à la rédaction de journaldutchad.com le 04 mai 2021, le parti demande d’exclure le gouvernement de transition des futures consultations électorales

La note porte la signature du secrétaire général du Mouvement patriotique du salut, Mahamat Zen Bada. C’est la première sortie officielle des représentants du MPS, depuis la mort de son fondateur, Idriss Deby Itno, des suites de blessures subies au front.

« Aux termes du deuil national de deux semaines décrété suite au décès du Maréchal, Idriss Deby Itno, Président fondateur du Mouvement patriotique du salut, mort sur le champ d’honneur, arme à la main », écrit Mahamat Zen Bada

Il fait savoir que le Bureau exécutif du MPS a pris les résolutions suivantes :

  • réitère son soutien au Conseil militaire de transition (CMT)
  • prend acte de la mise en place du Gouvernement de transition,
  • exige l’introduction dans la Charte de transition, d’une disposition interdisant au Premier ministre et aux membres du Gouvernement de transition de se présenter aux futures consultations électorales

Précisons que le gouvernement de transition chapeauté par le premier ministre, Pahimi Padacké Albert est connu depuis le 02 mai. Une partie considérable des membres du gouvernement ont commencé à prendre services ce jour.