L’accompagnement des jeunes et la sécurité alimentaire au centre de la 36ème journée du CILSS

La capitale du Tchad a abrité la 36ème journée du CILSS le 14 septembre 2021. L’institution s’est penchée sur l’accompagnement de jeunes. Afin de les permettre de devenir des véritables acteurs du changement de demain

 

La 36ème journée du Comité Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) s’est tenue à N’Djamena. Placée sous le thème : « Jeunes, restauration des terres et systèmes alimentaires productifs ». Pour Mahamat Idriss Deby, il est question d’outiller les jeunes pour les permettre d’acquérir des connaissances, des ressources et la confiance dont ils ont besoin. Pour avoir des exploitations rentables et des entreprises novatrices afin de devenir des véritables acteurs du changement de demain.

Le président du Conseil militaire de transition au Tchad, par ailleurs président en exercice du CILLS propose quelques pistes de solutions. Il énumère entre autres :

  • La restauration des terres dégradées à travers de bonnes pratiques agricoles;
  • L’amélioration du cadre de gouvernance et de politique avec l’appui des institutions locales, régionales et nationales ;
  • La promotion des pratiques agroécologique un des moyens les plus efficaces pour créer les conditions favorables;
  • La prise des engagements forts pour réorienter fondamentalement les priorités d’investissement en faveur de l’essor des systèmes alimentaires locaux durables et résilientes

Le CILSS est appelé à s’investir dans la recherche sécurité alimentaire. Et dans la lutte contre les effets de la sécheresse, du changement climatique.  Egalement dans la désertification pour un équilibre pour écologique durable. en Afrique de l’Ouest et du centre. « 27 millions de personnes menacés de crise alimentaire pendant la soudure 2021 ».

D’où la nécessité de disposer des systèmes alimentaires, plus durables, inclusifs et résistants.

Le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou explique. « Le choix de ce thème nous interpelle tous à différents niveaux. En effet, selon l’étude sur l’économie de la dégradation des terres en Afrique, conduite en 2015 par ELD initiative et le programme des Nations Unies pour l’environnement, environ 280 millions de tonnes de cultures céréalières sont perdus sur près de 105 millions d’hectares des terres pour cause d’érosion »