Tchad : un nouveau calendrier pour l’année académique 2019-2020

Celui-ci a été modifié pour des raisons de crise sanitaire que le monde en général et la république tchadienne en particulier traverse depuis plusieurs mois.

Le Tchad adopte un nouveau calendrier scolaire de l’année 2019-2020. Cette modification est l’une des conséquences de la pandémie de coronavirus. Cette maladie qui ne cesse de progresser, a contribué à ce que le ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique du Tchad a modifié le calendrier scolaire de l’année académique.

Il faut tout de même dire que cette modification du calendrier a un impact sur celui de l’année académique prochaine, selon l’arrêté 167 du ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique.

L’arrêté signé par le ministre Aboubakar Assidick Tchoroma, le 19 juin, fixe le calendrier scolaire comme suit :

  • Jeudi 25 juin 2020 : reprise des cours pour les classes d’examen (Terminale et Troisième);
  • Vendredi 31 Juillet 2020 à la dernière heure : fin d’exécution des programmes scolaires pour les classes d’examen ;
  • Mardi 1er Septembre 2020 : rentrée administrative pour l’année scolaire 2020-2021 ;
  • Mardi 15 septembre 2020 : rentrée des classes pour l’année scolaire 2020-2021 (un mois de cours de rattrapage pour les classes intermédiaires en vue d’achever les heures de cours restants de l’année scolaire 2019-2020) ;
  • Mardi l5 juin 2021 à la dernière heure des cours : fin de l’exécution des programmes scolaires ;
  • Mercredi 16 juin au Samedi 31 août 2021 : les grandes vacances.

Tchad : interdiction pour les écoles privés d’employer les enseignants fonctionnaires

Le ministre de l’Education, Aboubakar Assidick Tchoroma met en garde toutes les écoles privés qui voudront recruter les enseignants fonctionnaires de l’Etat. Il a aussi mis en garde lesdits enseignants.

« A partir de cette année, (2019) un établissement privé qui utilise les enseignants fonctionnaires doit être sanctionné ; l’enseignant qui preste dans les écoles privées sera aussi sanctionné », a laissé entendre le ministre tchadien de l’éducation nationale et de la promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Pour Aboubakar Assidick Tchoroma, le recrutement des enseignants fonctionnaires par les établissements d’enseignement privé est la occasionne la carence des enseignants dans les écoles dites publiques. Le constant est réel, plusieurs enseignants désertent leurs établissements d’origine et s’occuper plus dans le privé.

Le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena, N’Djamena, Ngartoïdé Blaise souhaite que le problème soit réglé autrement.  « Je crois que le ministre est dans sa logique de protéger les intérêts de l’Etat », dit-il.

Mais le secrétaire du SET de N’Djamena de souligner que parmi les établissements d’enseignement privé du Tchad, il y a aussi les établissements conventionnels laïcs qui ont une convention avec l’Etat. Ceci dit, ils ont besoin enseignant de l’Etat.

Tchad : réunion sur le système éducatif tchadien

La rencontre a eu lieu hier 09 janvier et a été présidé par le ministre Secrétaire général de la présidence Kalzeubé Payimi Deubet en présence des acteurs du secteur de l’éducation.

 

 

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a réuni autour de lui le 09 janvier dernier ministres et cadres des départements ministériels concernant l’éducation, Conseillers du Chef de l’Etat, représentants des partenaires techniques, financiers et sociaux. Il était question au cours de cette rencontre de parler du système éducatif.

Ces acteurs de l’éducation tchadienne ont ainsi pu faire le point du secteur, au terme du 1er trimestre de l’année scolaire. Il en ressort que la machine de l’éducation est bien en marche, en dépit des contraintes récurrentes. Le ministre Aboubakar Assidick Tchoroma a d’ailleurs appelé à voir ces contraintes comme des défis à relever.

Selon le site de la présidence, pour ce qui est « des mesures à appliquer dans l’immédiat, les efforts sont également mobilisés pour la bonne conduite des reformes dont certaines ont abouti à la création des académies. Académies qui, aux yeux du ministre d’Etat Kalzeubet Payimi Deubet, exigent beaucoup de sacrifice en vue de leur opérationnalisation pour le grand bien de l’école tchadienne. De ces réformes, les partenaires attendent aussi une décentralisation du système éducatif. Hans Rudolf Felber de la coopération suisse, y voit un moyen de faire évoluer les indicateurs de performances dans le sens souhaité ».

Kalzeubet Payimi Deubet s’est dit disposé à une rencontre avec les syndicalistes afin de faire la lumière sur le problème de « l’interminable recensement de l’Inspection générale d’Etat ». Pour le ministre ce dialogue est la solution qui pourrait conduire « à un pacte social durable sans lequel il serait difficile de consolider les acquis et de relever les défis liés au changement de paradigme qu’exige une école de qualité ».

 

 

Tchad : bientôt 20 lycées spécialisés pour les séries scientifiques

La décision entre en étroite ligne avec l’objection du gouvernement tchadien de revaloriser l’enseignement scientifique dans le pays.

 

Le ministère de l’Education nationale et de la Promotion civique a annoncé ce lundi 3 septembre la création de 20 lycées spécialisés en série scientifique, à la suite d’un arrêté signé par le ministre. Cette démarche qui fait partie d’un plan d’action du gouvernement pour relever la série scientifique, vise l’étendue du territoire.

Le gouvernement entend, à travers cette mesure, à pallier à la baisse drastique, d’années en années, du nombre de candidats au baccalauréat dans les séries scientifiques.

En première session du baccalauréat 2018, seulement 3125 candidats ont été admis en série D, sur 16001 candidats ayant composés.

« Nous devrions nous mobiliser pour attirer les élèves vers les filières scientifiques et techniques », a expliqué le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique Aboubakar Assidick tchoroma, lors d’une rencontre le 13 août dernier avec les délégués provinciaux de l’éducation et de la jeunesse.

Mi-août dernier, 64 élèves ont composé le concours national de mathématiques. L’initiative provient du lycée Etoile Polaire qui s’est donné le défi d’inverser la courbe du nombre de candidats au baccalauréat en série scientifique.