Tchad : l’ancien ministre plaide pour la libération de Baradine Targuio

A travers un post sur sa page Facebook, Abdoulaye Sabre Fadoul, ex ministre, réclame la libération du défenseur des droits de l’Homme, Baradine Targuio et ses compagnons.

L’occasion faisant le larron, Abdoulaye Sabre Fadoul profite de la grâce présidentielle accordée aux anciens rebelles du Fact et aux manifestants du 20 octobre pour demander la libération de Baradine Targuio et ses co-déténus.  Le défenseur des droits de l’Homme est soupçonné de « tentative de déstabilisation visant à porter atteinte à l’ordre constitutionnel et aux institutions de la République. »

L’ancien ministre estime qu’il s’agit d’une chasse aux sorcières pour une obscure affaire de « tentative de coup d’État ». Abdoulaye Sabre Fadoul regrette que la même clémence accordée aux anciens rebelles du Fact et aux manifestants soit refusée à Baradine et ses co-detenus « alors qu’ils sont suspectés d’une simple « tentative » d’une action improbable est pour le moins questionnant. » « Si la foi est pour quelque chose dans les deux grâces accordées, alors, Monsieur le Président, il ne peut y avoir de géométrie variable en la matière

« De toutes les façons, la dissuasion par la terreur et l’embastillement d’innocents n’a jamais servi durablement un pouvoir », écrit l’ancien directeur de cabinet civil de la présidence.

Tchad : « Moussa Faki s’est doublement trompé », Abdoulaye Sabre Fadoul

L’ancien ministre de la Santé publique et ex directeur adjoint du cabinet civil, Abdoulaye Sabre Fadoul, critique le discours du Moussa Faki, à l’ouverture du dialogue national inclusif le 20 août dernier.

Moussa Faki s’est doublement trompé : d’une part, il a cru que nos mentalités étaient enfin prêtes à digérer toutes les sémantiques ; d’autre part, il a minimisé le pouvoir du ventre et de la méchanceté humaine qui allait pousser tous les opportunistes à jouer aux vierges effarouchées auprès du Prince.

Nous sommes nombreux à avoir servi aux côtés du Maréchal avec fierté, dignité et patriotisme dans les limites propres à l’homme. Toutefois, sans jamais renier notre âme, la lucidité et la bonne foi imposent d’assumer et défendre le bilan, avec son actif et son passif, surtout dans les circonstances présentes où l’autocritique est également un élément de la thérapie de groupe. Alors, foutons la paix au défunt Maréchal et arrêtons d’instrumentaliser sa mémoire dans le seul but de légitimer des postures hypocrites comme si le passé d’un homme devait anesthésier son cerveau et annihiler son discernement. Si tous ceux qui ont servi le pays ces 30 dernières années devraient se taire, il n’y aurait presque personne pour l’ouvrir.

Nous sommes nombreux à soutenir le PCMT qui accomplit vaillamment sa périlleuse mission nonobstant les courants contraires dont les plus dangereux sont les artificiels initiés par ceux qui n’ont que la « courtisanerie » et la délation comme faire-valoir. Le vrai soutien, entier et sincère, est celui qui est porté par un minimum d’honnêteté intellectuelle et morale, jamais par la complaisance assassine et le goût diabolique pour la « fitna ». En tout état de cause, il n’y a pas meilleur juge que l’histoire, et l’histoire de demain est en train de s’écrire aujourd’hui.

Par ailleurs, je constate avec amusement que, depuis le fameux discours de Moussa Faki (apprécié par certains et critiqué par d’autres), les affaires sont florissantes pour une certaine presse, Jeune Afrique en tête, qui devient opportunément le porte-parole des éternels « chasseurs des ambitions » pour qui les ambitions sont licites pour certains et défendues pour d’autres.

Que ceux-là soient rassurés : le jour où Abdoulaye-sabre décidera d’être au service d’une quelconque ambition, sienne ou autre, ils n’auront pas à deviner ses intentions qu’il rendra publiques par sa voix et ses publications. Dieu merci, je pense disposer du minimum de courage nécessaire pour assumer au grand jour mes écrits, mes choix et mes convictions, quoiqu’ils m’en coûtent. Ce jour n’est pas encore arrivé car mon engagement présent est déjà pris sans ambiguïté. Un engagement entier et désintéressé, mais dans le respect, la vérité et la loyauté au pays, sauf, peut-être, si Dieu cessait d’être demain l’unique pourvoyeur des subsistances de ses créatures. Fidélité à l’un, solidarité avec l’autre.

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« Vous avez pardonné les pires trahisons au nom d’Allah », Abdoulaye Sabre Fadoul au sujet du Maréchal du Tchad

Un an après le décès de l’ancien président tchadien, Idriss Deby Itno, son ministre de la Santé fait un témoignage très émouvant au sujet de son ancien patron. Pour Abdoulaye Sabre Fadoul, le Maréchal du Tchad était bun fervent croyant qui a accompli plusieurs choses hors des viseurs.

« Tout a été écrit sur le brave soldat devenu Maréchal de référence. Tout a été dit, en mal ou en bien, sur le téméraire officier devenu un redoutable homme politique. Votre patriotisme, votre humanisme, votre ouverture d’esprit ont été suffisamment mis en lumière. Nos rapports personnels restent pour le moment de l’ordre de l’intime.

En revanche, peu sont ceux qui connaissent profondément le croyant que vous étiez : Vous ne faisiez rien sans prononcer le nom du Créateur. Vous avez assisté des milliers de pauvres dans le plus grand secret. Vous avez pris en charge les soins des centaines de malades sans publicité. Vous avez pardonné les pires trahisons au nom d’Allah. Vous souffriez en silence chaque fois que vous étiez confronté aux drames de la vie vécus par vos semblables. Vous avez financé sur vos fonds propres la construction ou la réhabilitation de plusieurs édifices religieux. Vous aviez toujours nourri un mépris maîtrisé contre les hypocrites, les lâches et les menteurs. Vous n’aviez jamais caché votre estime et votre respect pudique pour ceux qui vous disaient leurs avis sincères même quand cela ne cadrait pas avec vos attentes. Les hommes de Dieu de toutes les religions ont pu compter sur votre attention et sur votre engagement en faveur de la paix. Votre masque, parfois austère, de Président du Tchad cachait en vérité un cœur pieux et une âme d’une sensibilité hors du commun. Vous avez vécu une belle vie quoique semée de mille et une souffrances, mais vous avez toujours pensé à l’autre vie qui vous attendait. Vous êtes parti, nous vous suivrons tous. Le rappel de la mort est le meilleur aiguilleur de tout homme doué d’intelligence. Vous en étiez un.

Nous prions pour vous depuis la Mosquée du Prophète (psl) pour le repos de votre âme. Qu’Allah vous rétribue à la hauteur de votre bonté et vous accueille dans Son meilleur paradis. Qu’Il inspire les Tchadiens à capitaliser sur ce qu’il y a de positif dans votre immense héritage et à corriger le reste pour faire progresser notre cher pays. Ce Tchad sans vous ne peut se bâtir par le silence complaisant des uns, les postures hypocrites des autres ou l’indifférence coupable de tous. Que Dieu protège nos dirigeants et notre pays de tout mal visible et invisible.

Enfin, en ce moment de douloureux souvenir, j’adresse mes pieuses pensées au PCMT et à vos autres enfants, à votre famille, notamment votre épouse, désormais veuve, Mme Hinda Deby Itno. À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. »

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul dit avoir fait trembler tous les délinquants financiers du pays

A moins de 72 heures de sa démission du cabinet civil de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul fait déjà des révélations. Il avoue avoir fait inspecter de centaines d’institutions publiques avec l’Operation « Cobra ».

Au petit matin du vendredi 08 avril 2022, le désormais, ex directeur de Cabinet civil de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul a fait de fortes révélations. Cette sortie fait suite à des rumeurs l’associant à des malversations financières. Pour l’ancien ministre de la Santé, ces accusations sont distillées par des ennemies qui cherchent à ternir son image et à l’intimider. « Je suis inattaquable dans ma gestion », a déclaré Abdoulaye Sabre Fadoul. Il exhorte par ailleurs tous ceux qui ont cherché à le nuire à travers des fake news à intégrer ses faits d’armes.

 « J’ai été Ministre de l’Assainissement Public et j’ai fait inspecter des centaines d’institutions publiques avec l’Opération « Cobra » qui avait fait trembler tous les délinquants financiers. », révèle l’ancien directeur de cabinet civil. Il confie avoir : « diligenté plus de 120 missions de contrôle par l’Inspection Générale du Ministère avec des résultats éblouissants en termes d’amélioration de la gouvernance et de la redevabilité. » Tous les Ministères que j’ai dirigés ont été passés au peigne fin à un moment ou à un autre sans que mon nom ne soit associé à un quelconque scandale financier, justifie-t-il.

Tchad : le ministre directeur de Cabinet civil à la présidence démissionne

Quant à la gestion des fonds Covid, Abdoulaye Sabre Fadoul, fait savoir que, « 95% des fonds covid sont gérés par les Finances et non la Santé ». Il a également laissé 837 millions FCFA dans un compte bloqué dédié aux recettes issues des tests covid. « En raison des difficultés de traçabilité des 15000F payés à l’aéroport pour les tests rapides, j’avais décidé de rendre ces tests gratuits. », conclu-t-il.

Tchad : le ministre directeur de Cabinet civil à la présidence démissionne

Abdoulaye Sabre Fadoul, directeur du Cabinet civil à la présidence de la république a déposé sa démission auprès du président du Conseil militaire de transition. Il évoque des raisons d’ordre intentionnel et interpersonnel pour justifier son départ.

Nommé au poste de directeur civil de la présidence le 28 février dernier, Abdoulaye Sabre Fadoul décide de quitter la direction du cabinet civil de la présidence. Il a été remplacé à ces fonctions par, Abdelkérim Idriss Deby Itno, fils de l’ancien président.

Quelques heures après la nomination du nouveau directeur du Cabinet civil de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul écrit : « Ma démission de ma fonction de Directeur de Cabinet, acceptée par le PCMT, n’a pas de cause ou de signification politiques. Les raisons sont plus d’ordre institutionnel et « interpersonnel » pour celui qui ne veut pas être important mais qui cherche à être utile pour son Chef et pour son pays. »

« Or, par la faute d’une certaine irrationalité administrative entretenue dont le PCMTest lui-même victime, j’avais le sentiment d’être inutile et impuissant au poste que j’occupais. La dignité et la responsabilité se sont chargées du reste. Les autres détails resteront dans les secrets de Dieu. », il, sur sa page Facebook.

« Pour le reste, citoyen ou décideur, l’avenir du Tchad est notre affaire à tous, surtout en ce moment où des choix vitaux seront opérés dans les semaines à venir. De là où je serai, je défendrai mes convictions comme je l’ai toujours fait : avec honnêteté et courage dans le seul intérêt du pays. Il n’y a pas d’être saint. Je ne le suis donc pas non plus. Je reste un homme avec ses faiblesses et ses principes soumis à la critique. Quant à l’avenir, il appartient à l’Invisible. », Conclu-t-il.

Abdoulaye Sabre Fadoul a été nommé directeur de Cabinet civil suite au soulèvement des internautes suite à sa mutation du ministère de la Santé publique.

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul nommé directeur du Cabinet civil de la présidence

Après son éviction du ministère de la Santé publique le week-end dernier, Abdoulaye Sabre Fadoul est nommé directeur de Cabinet civil de la présidence de la république.

Par Décret N°0511/PR/2022 du 28 février 2022, Abdoulaye Sabre Fadoul est nommé directeur de Cabinet civil de la présidence de la république. Il remplace à ce poste, David Houdeingar Ngarimaden. Abdoulaye Sabre Fadoul est, l’ancien ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale. Il a été délogé à l’issue du remaniement ministériel du 25 février 2022.

Pour avoir imprimé ses marques au département de la santé, le retrait de ce ministre du gouvernement a suscité l’indignation des populations. Les internautes estiment qu’il avait encore beaucoup à apporter, dans le cadre de l’amélioration du ministère de la Santé.

Le directeur de Cabinet civil adjoint est, Abdelkérim Idriss Deby. Il a été maintenu.

Tchad : le ministre de la Santé réautorise les recrutements dans les structures sanitaires

La mesure de suspension des contrats d’engagement local dans les différentes structures décentralisées est levée. L’information est contenue dans une circulaire du 16 juillet 2021

 

Dans une nouvelle note, le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique lève la mesure suspendant les recrutements dans les différentes structures décentralisées. Notamment, les hôpitaux provinciaux, les hôpitaux des districts et les centres de santé.

Toutefois, il pose des préalables pour chaque nouveau recrutement, qui sont entre autres :

1- Etre inscrit au budget et approuvé par les organes délibératifs compétents;

2-Privilégier les personnels soignants et éventuellement techniques ;

3- Répondre à un besoin réel incontestable.

Une copie de tout contrat de recrutement doit être adressée à l’Inspection Générale et aux services de la Direction des Ressources Humaines et de la Formation, insiste le ministre de la Santé qui, attache du prix au respect strict des termes de la note qui a pris effet pour compte de sa signature.

Pour rappel, c’est dans la note circulaire note circulaire N°021/PR/MSPSN/SE/IG/2020 du 29 Juillet 2020, que la décision suspendant le recrutement dans les différentes structures décentralisées avait été contenue.

 

Tchad : la sous-commission assistance relance l’assistance aux démunis

Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul a eu un échange de travail avec la sous-commission assistance du CGCS le 6 janvier 2021, à l’effet d’assister les personnes dont le besoin alimentaire est pressant

Le ministre a expliqué que cette autre assistance sera dirigée vers les tchadiens dont les activités ont été mises en veilleuse après l’annonce des dernières mesures de confinement. Il s’agit du décret 2585 du 31 janvier 2021. Il demande aux maires de présenter les listes des personnes devant bénéficier de cette aide dans un meilleur délai.

Le Directeur General de l’Office National de la Sécurité Alimentaire Assaid Gamar Silek quant à lui assure que, la quantité des vivres existante peut permettre de soutenir les personnes démunies, repérées par les structures censées confectionner les listes.

Pour le ministre Abdoulaye Sabre Fadoul, aucune faille ne sera admise dans la conduite de cette opération d’assistance.Il invite également les partenaires, notamment la Fondation Grand Cœur, l’ADES et la Croix Rouge du Tchad à apporter leur apport afin que les activités de distributions puissent se dérouler sans difficultés.

Abdoulaye Sabre Fadoul a insisté sur le bon sens et le patriotisme des membres de la sous-commission assistance dans l’optique de réussir cette opération.

 

Tchad : « c’est la ville de N’Djamena qui est confiné et non la population » ministre de la santé

Le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a fait ce lundi 04 janvier 2021, une communication relative au confinement de la ville de N’Djamena. Objet à polémique depuis la publication du décret

Le décret 2585/PR/2020 portant confinement de la ville de N’Djamena et renforcement des mesures sanitaires, fait l’objet des polémiques depuis sa publication le 31 décembre 2020. Plusieurs tchadiens ont vu en cette mesure, la restriction des libertés individuelles et d’exercer. Le ministre de la Santé publique a fait une communication ce jour pour lever les zones d’ombre. D’après Abdoulaye Sabre Fadoul, « Il s’agit d’un confinement de la ville de N’Djamena, son isolement avec le reste du monde. Il ne s’agit pas du confinement des populations de N’Djamena »

« Ce décret doit être appliqué dans son intégralité, sans restriction et sans extrapolation », a-t-il précisé. Il ajoute que ce décret ne comporte aucune mesure inédite, car s’inscrivant dans la continuité. Du bouclage des frontières après l’enregistrement du premier cas de covid-19, le 19 mars 2020, en passant par la fermeture des lieux de culte, des regroupements. « Toutes ces mesures ont été décidées et appliquées. Certaines ont été révisées à l’instar du couvre-feu et des regroupements », argumente le ministre de la Santé publique.

« N’Djamena c’est un grand centre urbain, c’est un environnement propice à la circulation du virus, les objets de rassemblement sont nombreux à N’Djamena, tant de chose qui facilitent la circulation du virus », renchérit le ministre de la santé. Ce sont des mesures provisoires, prises pour une semaine, elles sont difficiles et inévitables pour le moment. Elles doivent être proportionnelles au risque, poursuit-il.

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul instruit les agents de santé récemment intégrés à rejoindre leurs postes d’affectation d’urgence

L’injonction a été donnée le 29 juillet à travers la note circulaire n° 22, signée du ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul

A travers une note circulaire, signé par le ministre de la santé publique, et publié le 29 juillet 2020, Abdoulaye Sabre Fadoul indique : « Il m’a été donné de constater qu’un grand nombre d’agents nouvellement intégrés et affectés dans les provinces n’ont pas rejoint leurs lieux de service. D’autres ne sont plus retournés à leurs postes après l’obtention de leurs notes de prise de service et de présence effective ». Il met en garde les réfractaires et appelle au respect des textes en vigueur. « Par conséquent, il est urgemment demandé à tous ces agents de regagner impérativement leurs postes d’affectation respectifs, sous peine de sanction, conformément aux textes en vigueur ».

Les responsables de la santé en fonction dans les provinces sont invités à rendre compte à la haute hiérarchie dans un délai précis : « Par ailleurs les délégués sanitaires provinciaux sont tenus de faire la situation du personnel et de transmettre au niveau central avant le vendredi, 7 août 2020 », ordonne le ministre de la santé. Il précise qu’il : « attache du prix à l’exécution stricte de la présente note circulaire » qui ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.