Tchad : Djimet Arabi dément l’information sur la supposée libération de Baba Ladé

Le ministre de la justice Djimet Arabi dément la « fausse information » selon laquelle l’ancien chef rebelle Abdelkader Baba Ladé aurait été libéré de prison.

Abdelkader Baba Ladé reste en prison contrairement a ce qui a été annoncé. L’ancien chef rebelle Abdelkader Baba Ladé n’a pas été libéré de prison.

Une fausse information a circulée qui faisait état de sa libération au cours d’une cérémonie à Moussoro mardi 21 avril 2020. Le ministre de la justice Djimet Arabi a démenti cette information qu’il qualifie de « fake news ».

Le leader du Front populaire pour le redressement (FPR), Baba Laddé a été condamné le 6 décembre 2018 à huit ans de prison ferme par la cour d’appel de N’Djamena, siégeant en session criminelle. Les chefs d’accusation retenus contre lui sont entre autres la détention illégale d’armes et l’association de malfaiteurs.

Tchad : Baba Laddé serait très malade

Selon le site Tchadinfos qui affirme avoir été en procession de son rapport médical l’ex rebelle serait dans un état de santé inquiétant.

 

On l’affirmait déjà dans nos précédents articles, mais la situation semble plus sérieuse. Abdelkader Baba Laddé est malade. Et même très malade. Selon un de ses proches cité par tchadinfos, « il fait difficilement les selles et son ventre reste ballonné ». Ce proche précise même que « Son état de santé se dégrade ».

On pourrait penser que le « métronidazoles » et le « ciprofloxacine » que lui a prescrits l’équipe de la Croix Rouge qui le soigne, ne font plus vraiment effet. Déjà en 2015, alors qu’il est enfermé à la prison de de haute sécurité de Koro Toro, Abdelkader Baba Laddé qui ne se sentait pas bien avait vomi du sang.

Le médecin qui l’avait consulté avait diagnostiqué rectorragie persistante et une toux chronique. Mais il avait surtout requis des examens plus approfondis. Examens que Baba Laddé ne passera pas. En tout cas pas avant un moment.

En effet, ce n’est qu’en septembre dernier que le rebelle a été conduit à l’hôpital général de référence national, après avoir fait un malaise. Selon une source du journal en ligne cité plus haut, « le médecin avait proposé son hospitalisation pour des examens et des soins appropriés. Une demande que refusent les autorités, sans donner plus de précision ».

Pour un acteur de la société civile, « c’est une autre façon inhumaine de le tuer à petit feu en lui refusant systématiquement tout soin ». Et l’amnistie générale décrété par le Chef de l’Etat représente la bouée de sauvetage sur laquelle s’accroche sa famille pour ne pas le voir mourir. Et pour le nouveau mouvement qui vient de se former pour l’application intégrale de l’amnistie au Tchad, « Baba Laddé doit lui aussi bénéficier de l’amnistie générale « sans condition », comme certain ex rebelle.