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Sahel: N’Djamena accueille une réunion sur la création de a création de la « Route du coton »

Quatre pays issus de cette région du continent travaillent actuellement sur le sujet. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso,…

Quatre pays issus de cette région du continent travaillent actuellement sur le sujet. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad.

 

Les ministres en charge du commerce du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad sont réunis à partir de vendredi dans la capitale tchadienne sur l’état de mise en œuvre du programme « Route du coton », destiné au développement du secteur cotonnier dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, par la promotion de l’amélioration de la compétitivité du coton textile, depuis la recherche semencière jusqu’à la transformation en produits textiles et vêtements.

La réunion ministérielle se tient autour des résultats de la 11ème conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, du plan stratégique de négociation consécutif à la conférence de Buenos Aires, entre autres.

Les ministres devront adopter les rapports d’activités et financier de la coordination, le plan d’action 2018-2019, ainsi qu’une « Déclaration ministérielle de N’Djaména ».

En dépit de sa bonne qualité, le coton africain peine à se faire une bonne place sur le marché mondial, à cause de subventions accordées par un certain nombre de pays à leurs producteurs, pour les mettre à l’abri des fluctuations du marché et les aider à l’exporter moins cher. Ce qui a causé une pléthore d’offres sur le marché et la chute des cours mondiaux du coton au préjudice des pays en voie de développement.

Le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont obtenu en 2005 la suppression de toutes les formes de subvention à partir de 2006, pour un peu de franchise au pays en voie de développement dans l’accès aux marchés des pays développés.

A Nairobi au Kenya, en 2010, avec l’aide de différents partenaires, les pays africains producteurs ont obtenu que leurs produits dérivés du coton puissent avoir accès aux marchés des pays développés et en développement. Ils ont aussi réussi à faire accepter la suppression de toutes formes de soutien à l’exportation à partir de 2016.

 

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