Huit pays sont représentés, dont le Maroc, la Mauritanie, le Mali ou encore le Niger. L’objectif est de promouvoir les cultures du Sahel et le tourisme à travers des danses traditionnelles et des courses de chameaux. Mais cette cinquième édition est marquée par son contexte sécuritaire.
La musique résonne dans les montagnes d’Amdjarass, à plus de 1 500 kilomètres de la capitale tchadienne. Une centaine des danseurs et chanteurs du Sahel sont là pour « perpétuer [leurs] traditions et apporter de la joie », témoigne Tigne Adidiouf, artiste tchadienne. « On se met à chanter et danser. Ce sont des danses que nos aïeux nous ont transmis. On doit les transmettre à notre tour. » Autour des danseurs, le public jubile. Comme Bachar Benasouki, turban vissé sur la tête, qui a dansé « avec la province du Borkou ».