Les évêques de l’influente Eglise catholique du Burundi jugent inopportun le moment choisi pour amender la Constitution, à deux semaines d’un référendum très controversé qui devrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu’en 2034.
Dans une déclaration parvenue jeudi à l’AFP, la Conférence des évêques de la première Eglise du Burundi explique sa position parce qu’elle décrit comme un climat de peur régnant dans le pays en proie à une profonde crise politique depuis trois ans.