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Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le dialogue social et la réputation du Maroc sont les principaux sujets traités…

Les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, le dialogue social et la réputation du Maroc sont les principaux sujets traités par les les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du projet du gazoduc Nigéria-Maroc, écrit qu’alors que le bras de fer entre le Maroc et l’Algérie autour du gazoduc qui devrait relier le Vieux continent au Nigeria, via l’un ou l’autre pays maghrébin, est à son comble, la Libye a mis sur la table cette semaine son propre projet de gazoduc en partance du Nigeria.

Mais, malgré ses défis logistiques qui résultent, entre autres, de son tracé sous-marin sur la côte atlantique, de la longueur de son trajet (6000 km) et de la multiplicité des parties qu’il implique (13 pays africains et au moins trois pays européens), le projet de gazoduc marocain a pour principal atout son caractère inclusif, structurant et multidimensionnel qui permet une meilleure répartition des richesses et un développement pluriel, constate le quotidien.

Car, en favorisant le développement des 13 pays africains de la côte atlantique, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc offre l’avantage d’être profitable à une population de 400 millions d’habitants, rapporte-t-il.

Un argument qui ne manquera pas de faire mouche auprès des bailleurs de fonds et des instances financières européennes qui y verront sans doute le meilleur remède contre la pauvreté, la famine, l’instabilité politique, le terrorisme et l’immigration clandestine, ainsi que tous les autres maux qui tourmentent cette partie du continent africain, avant de rejaillir sur leurs propres terres.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les concertations du deuxième round du dialogue social portent, certes, sur des questions complexes et épineuses à l’instar de la baisse de l’impôt sur le revenu, mais que visiblement, les partenaires, à savoir le gouvernement, les syndicats et le secteur privé, « s’inscrivent résolument dans un nouvel état d’esprit fait de calme, de sérénité et de franchise ».

Quoique l’impôt ait toujours constitué un périmètre sanctuarisé et une des limites contraignantes pour l’État étant donné ses implications financières et budgétaires directes, le gouvernement, au lieu de “botter en touche en invoquant la situation économique”, a accepté d’emblée le principe de baisser l’IR, entre autres, relève la publication.

Les syndicats de leur côté sont eux aussi visiblement dans une logique de responsabilité collective et non pas de surenchère revendicative, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui s’attarde sur la réputation du Maroc dont un rapport vient d’être publié par l’Institut royal des études stratégiques, écrit que la perception est “globalement satisfaisante”, mais qu’il y a également des aspects qui fâchent, notamment, la qualité du système éducatif, la technologie, les droits de l’homme et le déficit de marque, entre autres.

Aucune politique, aucun modèle ne fonctionnera si les hommes ne sont pas formés, impliqués et insérés dans la dynamique, estime le journal, soulignant que le gros défi sera celui de “changer de mindset”, cet état d’esprit qui, explique le journal, va “reprogrammer notre façon de faire et de travailler”.

Certes, la transformation entamée ces vingt dernières années a permis l’émergence de boosters de l’attractivité, a dévoilé une capacité à négocier avec la nouvelle donne internationale, mais il faut “accélérer le mouvement”, et “corriger ce qui ne va pas” afin de “trouver les trucs qui font mouche”, soutient-il.

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