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Démographie : le Tchad et les pays de la CEDEAO pour une baisse de la natalité

Des parlementaires de ces pays ont soulevé l’éventualité de limiter la naissance afin de réduire de moitié le taux de…

Des parlementaires de ces pays ont soulevé l’éventualité de limiter la naissance afin de réduire de moitié le taux de natalité à l’aube de l’an 2030.

 

Les parlementaires de la CEDEAO dont celui de la Mauritanie et du Tchad ont exprimé leur souhait de faire baisser de moitié, soit à 3 enfants par femme le taux de natalité de leur pays. Celui-ci trouve en effet être l’un des plus élevés au monde. C’est l’une raison pour ces parlementaires d’inciter leurs gouvernements à mettre en place une politique visant à limiter la fécondité des femmes africaines à 3 enfants maximum, ce, à l’approche de 2030. L’objectif est de maîtriser le boom démographique que rencontrentactuellement ces pays, selon le président du Parlement burkinabè, Salifou Diallo.

En vue d’une meilleure croissance économique

Si les femmes de l’espace CEDEAO continuent en effet à mettre au monde 5, 6 enfant en moyenne, sa population se comptera au nombre d’un milliard à l’approche de 2050. Avec une telle situation, impossible pour ces pays d’espérer un développement économique au-delà de leurs 5 ou 6 % actuels. Pour changer la donne, il n’y a rien de tel que la limitation urgente de cette poussée démographique afin d’atteindre un développement durable et viable. D’après toujours M. Diallo, les parlements de chaque pays membres doivent ainsi adopter les stratégies permettant de baisser rapidement et volontairement ce taux de natalité. L’accès massif de la population à la planification familiale est un exemple, élever le niveau d’éducation des femmes et renforcer les efforts pour parfaire la survie de l’enfant en sont d’autres.

Trouver un équilibre optimal

De l’avis d’Adrien Houngbédji, le président du Parlement de Bénin, cette tâche visant à l’équilibre optimal entre le contrôle des naissances et l’amélioration de la valeur de vie du peuple leur incombe. Cela revient à faire baisser de moitié ce taux de fécondité pour que celui-ci rime et accentue le taux de croissance économique un peu trop modéré, ajoute Marcel De Souza, le président de la commission de la CEDEAO.

 

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