Déclaration et l’enregistrement des naissances : les acteurs en formation

Le secrétaire général provincial du Guera, Djirembété Dingamadji a présidé lundi matin à Mongo, la cérémonie d'ouverture de l'atelier de…

Le secrétaire général provincial du Guera, Djirembété Dingamadji a présidé lundi matin à Mongo, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des acteurs intervenant dans la déclaration et l’enregistrement des naissances.

Pendant trois jours de formation, les acteurs sont formés sur les procédures légales en vigueur, en présence des responsables administratives, civils, militaires, traditionnels et religieux de la province.

L’atelier a lieu en partenariat avec l’unicef. Un enregistrement des naissances assez faible Selon l’Unicef, le Tchad a une population jeune, qui voit sa protection et son accès à des opportunités compromis par le manque d’un document primordial : un acte de naissance. Chaque année, un grand nombre de nouveau-nés viennent grossir les rangs des personnes invisibles aux yeux de la loi.

D’après Florina Pirlea, statisticienne au sein du Groupe de gestion des données sur le développement de la Banque mondiale, l’enregistrement d’une naissance par les autorités administratives d’un pays fournit une preuve permanente et officielle de l’existence d’un enfant. En Afrique subsaharienne, le taux d’enregistrement des naissances en milieu rural est très faible. Selon les enquêtes disponibles les plus récentes, moins de 10 % des enfants de moins de cinq ans en Éthiopie, au Tchad et en Zambie avaient été déclarés à l’état civil au moment de l’enquête.  Dans ces trois pays, ainsi que dans quelques autres, l’enregistrement des naissances en milieu urbain est également inférieur à 50 %.

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