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Concertations sur la vie chère : le Sénégal rend son rapport

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les propositions des commissions de…

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les propositions des commissions de concertation sur la vie chère et les réactions sur la proposition de loi d’Aminata Touré contre certains pouvoirs du chef de l’Etat.Après plusieurs jours de concertations, les commissions mises en place suite au Conseil présidentiel sur la vie chère, ont rendu leur rapport final qui « contient des recommandations dans divers secteurs », selon Le Soleil.

Sur la baisse du loyer qui fait également partie des sujets discutés lors desdites concertations, Walf Quotidien indique qu’on s’achemine « vers un passage en force ». En effet, le président Macky Sall « compte faire en trois mois ce qu’il n’a pas réussi en huit ans », note le journal avant de souligner qu’« usagers et bailleurs s’étripent ».

En politique, Le Quotidien se fait l’écho du soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) à l’ex-Premier ministre Aminata Touré. Députée dissidente de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir), celle qui est surnommée Mimi Touré a proposé une loi visant « à limiter l’exercice de fonctions et responsabilités dans les institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le président de la République ».

Mais le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Oumar Youm, a « mis en garde Mimi Touré » dans L’Observateur.
« Sa proposition est la manifestation pernicieuse d’une discrimination mettant en danger la cohésion sociale. Elle devrait rattraper cet acte de colère en retirant simplement cette proposition discriminatoire et funeste », a-t-il recommandé.

Si elle semble soutenue par le PDS de l’ex-président d’Abdoulaye Wade, la proposition de loi d’Aminata Touré sur les liens familiaux et la gestion des institutions est par contre « chahutée », d’après EnQuête, notant qu’elle « passe mal même si son objet est jugé pertinent ».

Certains acteurs de la société civile comme Elimane Kane estiment que « la démarche est plutôt politicienne, crypto-personnelle, découlant d’une frustration » : Mme Touré n’a pas été choisie pour diriger l’Assemblée nationale après avoir pourtant été tête de liste de la coalition présidentielle aux dernières élections législatives. Toutefois, « il faut privilégier les compétences sur des considérations subjectives », préconise Moundiaye Cissé de l’ONG 3D.

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