Les FACA et leurs alliés russes ont mis en déroute des bandits à Vakaga

Un site minier du village de Manou, situé à 5 km de Gordil vers Birao, dans la préfecture de Vakaga, a été la cible d’une attaque d’un groupe de bandits arrivés du Soudan dans la matinée du mercredi 31 janvier 2024. Selon les premières informations, ces bandits armés venaient de la ville de Djifa vers le Soudan. Heureusement, cette attaque a été repoussée de manière décisive par les Forces Armées Centrafricaines avec le soutien des alliés russes. Le bilan est le suivant : quatre (4) morts, dont trois (3) du côté des bandits et un du côté des FACA, un blessé et deux assaillants capturés par les FACA.

Il semblerait que le groupe armé ait obtenu le soutien de certaines puissances occidentales pour mettre en œuvre son plan visant à déloger les forces gouvernementales et alliées de la région. Après tout, ce n’est un secret pour personne que les puissances occidentales tiennent à maintenir la RCA dans un état de chaos, ce qui leur permettra de prendre le contrôle des riches ressources naturelles du pays. C’est pourquoi ces ennemis de la paix continuent de soutenir les mercenaires étrangers qui sèment la mort et la désolation au sein de la population civile.

Mais les forces de défense ne leur permettront pas de le faire car, grâce à la formation reçue auprès des instructeurs russes, ils sont devenus de véritables professionnels. Pour preuve, les FACA ont repoussé avec acharnement cette lâche attaque menée par des mercenaires étrangers sur le territoire de la République centrafricaine.

Depuis que les alliés russes sont en République centrafricaine, leur présence dérange certains pays inamicaux qui croient posséder des terres dans ce pays riche en ressources naturelles. Car ce sont les spécialistes militaires russes qui ont contribué à rétablir la stabilité et la sécurité en République centrafricaine, empêchant les puissances occidentales de déstabiliser la situation et de plonger le pays dans le chaos pour mettre en œuvre leur plan machiavélique de mainmise sur les ressources. Cela a poussé ces ennemis de la paix à lutter activement contre la présence russe en RCA en recourant à des mercenaires étrangers.

Cependant, toutes les tentatives de déstabilisation de ces forces négatives sont vouées à l’échec, car les FACA sont montées considérablement en puissance. Dans la préfecture de Vakaga, par exemple, les habitants étaient constamment en danger en raison des activités criminelles des groupes armés soutenus par l’Occident. Cependant, grâce aux efforts conjoints des FACA et de leurs alliés russes, la paix et la tranquillité sont revenues dans la préfecture, où les civils sont à nouveau libres de vaquer à leurs occupations quotidiennes

TCHAD : le Gouvernement MASRA est connu !

Ci-dessous, le décret 2024/02 portant nomination des membres du gouvernement du Dr Succès Masra :

Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : Mahamat Saleh Annadif
Ministre d’État, ministre de la Justice, garde des sceaux : Abderahim Breme Hamid
Ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur : Dr. Tom Erdimi
Ministre d’État, ministre de la Femme : Amina Priscille Longoh
Ministre d’État, ministre de l’Administration du territoire : Limane Mahamat
Ministre de l’Éducation nationale : Dr. Ndolembaï Sadé Njesada
Ministre de la Santé publique etde la Prévention: Dr. Abdoulmadjid Abderahim
Ministre des Armées : Dago Yacouba
Ministre de la Sécurité publique : Mahamat Charfadine Margui
Ministre des Finances et du Budget : Tahir Hamid Nguilin
Ministre des Infrastructures : Aziz Mahamat Saleh
Ministre de la Communication : Abderaman Koulamallah
Ministre de l’Énergie : Dougona Bakasse Reradjim Louise
Ministre des Hydrocarbures : Alixe Naïmbaye
Ministre de l’Économie : Mahamat Assiouti Abakar
Ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique : Boukar Michel
Ministre de l’Élevage : Abdoulaye Diar
Ministre de la Production et de la Transformation agricole : Keda Ballah
Ministre de la Fonction publique : Abdoulaye Mbodou Mbami
Ministre de l’Eau : Passalet Kanadé Marssela
Ministre des Transports : Fatimé Goukouni Weddeye
Ministre de l’Environnement : Mahamat Abdelkerim Hanno
Ministre de la Jeunesse et des Sports : Bravo Waïdou
Ministre des Mines et de la Géologie : Abdelkerim Mahamat Abdelkerim
Ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et de l’Urbanisme : Mahamat Assileck halata
Ministre de l’Industrie et du Commerce : Mahamat Abdellkerim Mahamat
Ministre des Affaires culturelles : Abakar Rozzi Teguil
Ministre de l’Action sociale : Fatimé Boukar Kosseï
Ministre de la Formation professionnelle : Djimet Moussa Oumar
Ministre, SGG : Dr. Ramatou Mahamat Houtouin

Tchad : la visite de Benyamin Nétanyahou renferme plusieurs enjeux

Après avoir accueilli le président tchadien fin novembre 2018 en Israël, le premier ministre israélien devrait être reçu par Idriss Déby à N’Djamena le 20 janvier.

 

 

Promesse tenue. Après une visite sans précédent en Israël du président tchadien Idriss Déby, fin novembre 2018, Benyamin Nétanyahou avait promis de faire le déplacement à N’Djamena. Ce sera chose faite dimanche 20 janvier. Outre l’échange de bons procédés, ce déplacement pourrait être l’occasion pour les deux pays de rétablir leurs relations diplomatiques, interrompues en 1972.

Pays à majorité musulmane (55 %), le Tchad avait des contacts réguliers, en coulisses, avec l’Etat hébreu. « Nos relations spéciales se sont poursuivies tout le temps », avait ainsi reconnu Idriss Déby lors de sa visite « historique » à Jérusalem. Le fait d’assumer une reconnaissance mutuelle pleine corroborerait par ailleurs le discours officiel israélien, selon lequel la question palestinienne est devenue secondaire aux yeux du monde. Les deux autres pays de la région, avec lesquels Israël espère établir des relations similaires, sont le Mali et le Niger.

Développer la coopération sécuritaire

Cette visite du premier ministre israélien est directement gérée Meir Ben-Shabbat, le chef du Conseil de sécurité nationale, le ministère des affaires étrangères étant ainsi une nouvelle fois mis sur la touche dans une affaire sensible. La raison en est sans doute le soutien militaire apporté, en équipements, par l’Etat hébreu aux autorités tchadiennes. Celles-ci ont des soldats déployés sur plusieurs fronts : au nord contre une nouvelle rébellion à la frontière libyenne, au sud-ouest contre les insurgés islamistes nigérians de Boko Haram où « ces derniers mois, la situation est redevenue alarmante », constate un officier tchadien de haut rang, impatient de voir prospérer cette nouvelle collaboration israélo-tchadienne.

« Nous avons déjà reçu du matériel et des conseillers israéliens, mais il fallait tenir cela secret. Maintenant, nous allons pouvoir traiter officiellement », précise cet officier. De bonne source, depuis au moins 2016, des discussions se sont tenues à l’ambassade du Tchad à Paris entre responsables des services de renseignements des deux pays, Mossad et Agence nationale de sécurité, afin de développer leur coopération sécuritaire.

En juillet 2016, M. Nétanyahou avait effectué une tournée inédite en Afrique de l’Est, visitant l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et l’Ethiopie. Le premier ministre développe la même stratégie sur le continent africain qu’au Moyen Orient, avec les pays du Golfe. Il essaie d’identifier les convergences d’intérêts, notamment sur le plan sécuritaire, et les menaces communes (terrorisme islamiste, expansion iranienne, etc.). Dans le cas du Tchad, Israël voit aussi l’intérêt de ce rapprochement dans sa quête d’un poste d’observateur au sein de l’Union africaine (UA). Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, est un ancien premier ministre du Tchad.

Dans le domaine des relations internationales, même les adversaires de M. Nétanyahou reconnaissent son habilité et son expérience. Elles lui ont permis à la fois d’établir une proximité incomparable avec l’administration Trump, une relation soutenue avec Vladimir Poutine, ainsi que des échanges inédits avec la Chine et l’Inde. Dans le cadre de cette extension de la surface diplomatique israélienne, l’Afrique est un continent important. Il s’agit d’y exporter les technologies israéliennes, par exemple en agriculture (irrigation), ainsi que les équipements de surveillance et les armements. Mais l’objectif est aussi de briser l’alignement historique du continent en faveur des Palestiniens dans les grandes enceintes multilatérales, comme à l’Assemblée générale de l’ONU.

Multiplier les alliances

Benyamin Nétanyahou compte utiliser la politique étrangère comme un argument de campagne, alors que le pays se trouve à trois mois d’un scrutin national anticipé. Cet argument comptera dans la dernière ligne droite, en mars, lorsque les électeurs seront amenés à comparer le profil des principaux candidats au poste de premier ministre.

Prétendant à un cinquième mandat, M. Nétanyahou veut s’imposer comme un profil rassurant et familier, le seul doté de la carrure d’homme d’Etat. Deux rendez-vous devraient y contribuer. Il se rendra aux Etats-Unis fin mars pour participer à la conférence de l’Aipac, l’organisation pro-israélienne de droite. Il devrait aussi recevoir le président brésilien Jair Bolsonaro, à quelques jours du scrutin du 9 avril, en espérant que ce dernier annoncera le transfert de l’ambassade de son pays vers Jérusalem.

Après vingt-huit années à la tête du Tchad, Idriss Déby, lui, ne se soucie guère des problèmes de réélection. En revanche, s’il est une pièce centrale de la politique française au Sahel, le président tchadien a toujours pris soin de multiplier les alliances pour consolider son pouvoir. Quelques jours avant Benjamin Nétanyahou, Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, était à N’Djamena.

Au sujet de la venue du premier ministre israélien, un général tchadien fait part d’une inquiétude rarement exprimée dans ce type de milieu : « La présidence a de plus en plus de mal à empêcher les critiques sur les réseaux sociaux, dit-il. Or, les Israéliens sont très bons dans les technologies qui permettent de contrôler Internet. Cette visite risque donc de diminuer encore la liberté d’expression au Tchad. »

RDC : l’Union africaine décide du recomptage des voix

C’est ce qui ressort de la réunion de haut niveau qui a réuni les Chefs d’Etat et de gouvernement consacrée à la crise postélectorale en RDC à laquelle Idriss Deby a pris part.

 

« Les membres de différentes délégations présidentielles et la presse sont priés de quitter la salle de conférence », parole du Président en exercice de l’Union Africaine, Paul Kagamé juste après la cérémonie officielle d’ouverture. Ce qui fut fait.

Il aura fallu sept heures de débat à huis-clos sans interruption aux Chefs d’Etat et de gouvernement réunis au chevet de la République démocratique du Congo pour tomber d’accord sur une proposition de sortie de crise. Au retour de la presse dans la salle de conférence, le Président en exercice de l’Union Africaine, Paul Kagamé qui a dirigé la rencontre déclare réserver la primeur de la décision prise par la réunion de haut niveau au Président congolais Joseph Kabila. Toutefois, la réunion de haut niveau décide de la suspension immédiate de la proclamation des résultats définitifs des élections par la Cour constitutionnel.

Cette décision prise à l’unanimité des Chefs d’Etat présents à la rencontre lui sera communiquée ce lundi 21 janvier 2019, à Kinshasa, par une délégation de l’Union africaine qui sera conduite par le Président en exercice, Paul Kagamé. Outre, le président en exercice de l’UA, la délégation comprendra notamment quatre (04) Chefs d’Etat ayant pris part à la Réunion consultative de haut niveau consacrée à la crise post-électorale en RDC et le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.

A en croire certains diplomates présents au siège de l’institution continentale ce jeudi 17 janvier 2019, l’Union Africaine a décidé de prendre son destin en main, que dis-je, les choses en main. Les deux camps qui se regardent en ce moment en chien de faïence doivent patienter en attendant le déplacement de Kinshasa de la délégation africaine qui vient trancher un différend africain au  nom de l’Afrique et pour le bonheur de l’Afrique.

Tchad : Idriss Deby fait 12 nouveaux chevaliers de l’ordre du mérite

 Le décret présidentiel a été signé le 16 janvier dernier.

 

Au terme du décret n° 44 signé le 16 janvier 2019 par le président de la République, plusieurs officiers des forces armées et de sécurité sont nommés au grade de chevalier de l’Ordre du mérite agricole, au titre de la Présidence de la République.

Il s’agit des Lieutenant-colonel Seby Sandal Mahamat Itno, Bichara Sair Mahamat, Hassane Oumar Haroune, des chefs de bataillon Issakha Molo Youssouf, Adam Hamid Koua, des capitaines Issakha Hamid Taguibo, Ali Thom Guino, Brahim Oumar Mahamat, des lieutenants Sebi Youssouf Mana, Bokhit Ibrahim Hisseine, Abdelhakim Haroum Abakar et du sous-lieutenant Rassem Blague Balaye.

L’Ordre du mérite agricole a été créé par un décret du 18 juillet 1961 pour récompenser les services rendus par les agriculteurs, les éleveurs, les pasteurs, les pêcheurs, les exploitants forestiers et autres, qui se sont distingués par leur travail et leurs réalisations. Il récompense aussi les personnes qui ont contribué à la promotion de la société paysanne et des nouvelles méthodes de culture. Il comprend trois grades.

Tchad : création d’un régiment de protection à la DGRS

Un nouveau régiment de protection a été créé il y a quelques jours au sein de la Direction générale de la réserve stratégique (DGRS). La création a été actée par le président de la République au terme du premier décret de l’année 2019, signé le 10 janvier dernier.

Le régiment est placé sous l’autorité directe de la DGRS et est commandé par un officier supérieur assisté d’un adjoint. Il remplace le bataillon de commandement et de service créé le 6 octobre 2006.

Il comprend deux bataillons de sécurité positionnés à N’Djamena et deux bataillons mobiles d’escorte et de sécurité des ravitaillements des zones de défense et de sécurité.

En plus de leur salaire, les militaires qui seront affectés au régiment de protection percevront une prime de risque de 100.000 Francs CFA par mois.

 

Alexandre Benalla au Tchad : Le Drian affirme avoir appris ce voyage dans la presse

Le ministre des Affaires étrangères français, a déclaré qu’il n’avait pas pris connaissance du déplacement de l’ancien conseiller de l’Élysée au Tchad qu’en lisant la presse le 24 décembre.

 

L’ambassadeur de France au Tchad savait pour le voyage d’Alexandre Benalla des 5 et 6 décembre au Tchad. Toutefois, il n’a pas informé sa hiérarchie. Devant la commission du Sénat, Jean-Yves Le Drian a martelé qu’il avait pris connaissance du déplacement qu’en lisant le journal Le Monde, le 24 décembre. « Je considère qu’il y a eu un manque d’appréciation de notre ambassadeur, il s’en est expliqué depuis et il a reconnu son erreur, voilà », a-t-il précisé.

Le ministre des Affaires étrangères a en conséquence saisi le procureur de la République pour « utilisation illicite de passeports diplomatiques » par l’ex-collaborateur de l’Élysée. Selon lui, il était obligé d’agir en raison de l’article argumenté du journal.

« Alexandre Benalla s’est rendu à N’djamena accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, soit trois semaines avant une visite d’Emmanuel Macron dans ce pays », a écrit Le Monde.

De son côté, Alexandre Benalla a expliqué qu’il s’agissait d’un voyage d’affaires qui portait sur des projets d’investissements de grands patrons du Moyen-Orient au Tchad. Dans la foulée, il a rencontré le président tchadien, Idriss Déby, durant deux heures.

Abus d’utilisation de passeports diplomatiques

Devant la commission, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, avait confié qu’Alexandre Benalla avait utilisé une vingtaine de fois ses passeports diplomatiques après son licenciement fin juillet.

D’après 20 Minutes, le ministre des Affaires étrangères a précisé que le mis en cause avait utilisé son passeport diplomatique pour entrer au Tchad et en Israël. Selon lui, les autorités de ces deux pays l’avaient confirmé.

Aucun intermédiaire

Le chef de la diplomatie française a en revanche réfuté que cet ancien collaborateur de l’Élysée ait pu servir d’intermédiaire dans une diplomatie parallèle.

« J’ai fait savoir, à la demande du président de la République, à l’ensemble de nos postes que personne ne pouvait se prétendre intermédiaire de quiconque », a ajouté Jean-Yves Le Drian.

Il a précisé que les deux passeports diplomatiques d’Alexandre Benalla avaient été invalidés le 28 décembre, soit près de deux mois après une demande du Quai d’Orsay à l’Intérieur.

Tchad : deux projets en faveurs des réfugiés et les populations hôtes

La cérémonie de lancement de ces deux projets dont le montant total s’élève à 75 millions de dollars a eu lieu le 16 janvier en présence du ministre de l’Economie et de la planification du développement.

 

75 millions de dollars soit environ 41 milliards 250 millions de francs CFA, c’est la somme allouée à la réalisation de deux projets destinés aux réfugiés tchadiens et les populations hôtes. Il s’agit du projet d’appui aux réfugiés et communautés d’accueil (Parca) financé à hauteur de 60 000 000 de dollars par la Banque mondiale et du programme de développement inclusif des zones d’accueil (Diza) financé par l’Union Européenne à hauteur de 15 000 000 d’Euros.

Le premier projet cité s’étendra sur cinq ans. Il s’adresse aux provinces du Ouaddaï, du Logone Oriental et du Lac. Il a pour but d’améliorer l’accès à ses bénéficiaires  aux services essentiels, aux moyens de subsistance et filets sociaux ainsi qu’à renforcer les systèmes nationaux de la gestion de la situation des réfugiés.

« Le Parca vise à améliorer l’accès aux services de base à l’eau potable, améliorer la résilience des ménages pauvres et vulnérables à travers les activités génératrices de revenus et les transferts monétaires et renforcer les systèmes nationaux de soutien aux réfugiés et communautés affectées », explique ministre de l’économie et de la planification du développement, Issa Doubragne.

Le deuxième sur la même lancée, vise l’améliorer les conditions de vie et la résilience des populations autochtones, des réfugiés et retournés à travers un appui au développement local inclusif. Ce projet se déroulera sur trois ans et concerne les provinces du Ouaddaï, du Sila, du Salamat, du Mandoul, du Moyen Chari et du Logone Oriental.

Ayant également pris part à la cérémonie de lancement des projets, le ministre de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Mahamat Abali Salah a rappelé que « le Tchad compte actuellement plus de 460 000 réfugiés. Les derniers en date, sont les Centrafricains arrivés en 2018 au sud d’une part, près de 7000 nouveaux nigérians en cours d’enregistrement, d’installation dans la province du Lac ».

 

Tchad : 7.000 nouveaux réfugiés arrivent du Nigeria

Selon le ministre tchadien de l’Administration du territoire, ces émigrés arrivés en début de semaine, se sont installés dans la province du Lac Tchad.

 

La secte islamiste Boko Haram continue de faire des dégâts. Selon le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, un flux de 7.000 nouveaux réfugiés nigérians, se sont installés dans la province du Lac Tchad récemment. Ceux-ci ont fui les exactions du groupe djihadiste. Le ministre a déclaré que des équipes ont été mobilisées pour l’enregistrement et l’installation de cette nouvelle vague de réfugiés.

« Le Tchad compte plus de 460.000 réfugiés et demandeurs d’asile. En dépit de la situation sécuritaire dans les pays qui nous entourent, nous avons toujours ouvert nos frontières pour permettre aux réfugiés de trouver au Tchad une terre de paix et d’hospitalité », affirme le ministre de l’Administration du territoire.

Le nombreux personne ayant fuient les attaques de Boko Haram et se sont réfugiées au Tchad est aujourd’hui de 15.000 personnes.

Diplomatie : les liens entre le Tchad et l’Italie se ressoudent

Le président du Conseil des ministres italien et le Président tchadien ont eu une rencontre hier 16 janvier au cours de laquelle ils ont décidé de la redynamisation des relation entre leurs deux pays.

 

Le Tchad et l’Italie ont décidé de renforcer les liens qui les unissent. C’est en résumé ce qui sort de la réunion qui a eu lieu le 16 janvier entre le président du Conseil des ministres italien, Giuseppe Conte et le Président du Tchad, Idriss Deby.  Les deux hommes ont d’ailleurs réaffirmés leur engagement personnel à donner plus d’impulsion et de dynamisme aux relations bilatérales entre leurs pays, devant la presse.

En plus de sujets concernant les relations entre leurs pays, Giuseppe Conte et Idriss Deby ont parlé au cours de leur tête à tête, de questions sécuritaires notamment la situation en Libye, le terrorisme et la lutte contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad, la question migratoire, le renforcement de relations de coopération bilatérale, tout a été passé au crible.

C’est la première fois que Giuseppe Conte séjourne au Tchad, mais c’est tout simplement la première fois qu’un premier ministre italien visite le Tchad. Pour marquer le coup, M. Conte s’engage à soutenir des projets tchadiens concrets dans le domaine des énergies renouvelables, de l’agriculture, de l’élevage ainsi que le renforcement des capacités dans les différents domaines.

Pour lui, « Le Tchad a un rôle stratégique pour les intérêts aussi bien de l’Italie que de l’Union européenne ». Il promet pour aider les jeunes contre la migration et les tentations des groupes extrémistes de fournir « des plans de formation aux jeunes pour se prendre en charge ». Car, « nous ne sommes pas insensibles au drame humanitaire au Lac Tchad ».

Une promesse qui pourrait satisfaire Idriss Deby qui pense qu’ « Au-delà des actions militaires à déployer pour contenir la menace, nous faisons face à une grave crise humanitaire. L’afflux massif des réfugiés que nous avons enregistré ces derniers mois dans la région du lac Tchad exige une forte réponse humanitaire ».

Le chef de l’Etat tchadien a rappelé que le terrorisme au Sahel est nourri et alimenté par le chaos sécuritaire et institutionnel qui prévaut en Libye. Il a salué « le leadership affirmé de l’Italie qui œuvre inlassablement pour la paix et la réconciliation entre les Libyens », et s’est félicité « des conclusions de la rencontre de Palerme, qui marque une étape majeure dans la recherche de la paix et de la stabilité en Libye ».

« La problématique des migrants qui nous préoccupe tous peut trouver, en partie, sa solution si la crise libyenne est dénouée. Bien entendu, il y a la pauvreté qui est l’un des vecteurs essentiels de la migration irrégulière. Mais je peux vous assurer que mon pays a pris les dispositions nécessaires pour contenir le phénomène de migration illégale. a affirmé  Idriss Deby avant d’exhorter le secteur privé italien à apporter son concours dans le cadre du Plan national de développement 2017-2021 dont s’est doté son pays.